Mgr GAUME, p. 18-193
LA RÉVOLUTION, RECHERCHES HISTORIQUES
…"Si, arrachant le masque à la Révolution, vous lui demandez : Qui es-tu ? Elle vous dira : "Je ne suis pas ce que l'on croit. Beaucoup parlent de moi, et bien peu me connaissent. Je ne suis ni le carbonarisme qui conspire dans l'ombre, ni l'émeute qui gronde dans la rue, ni le changement de la monarchie en république, ni la substitution d'une dynastie à une autre, ni le trouble momentané de l'ordre public. Je ne suis ni les hurlements des Jacobins ni les fureurs de la Montagne, ni le combat des barricades ni le pillage, ni l'incendie ni la loi agraire, ni la guillotine ni les noyades. Je ne suis ni Marat ni Robespierre, ni Babeuf ni Mazzini, ni Kossuth. Ces hommes sont mes fils, ils ne sont pas moi. Ces choses sont mes oeuvres, elles ne sont pas moi. Ces hommes et ces choses sont des faits passagers, et moi je suis un état permanent.
"Je suis la HAINE de tout ordre religieux et social que l'homme n'a pas établi et dans lequel il n'est pas roi et DIEU tout ensemble ; je suis la proclamation des droits de l'Homme contre les droits de DIEU ; je suis la philosophie de la REVOLTE, la politique de la REVOLTE, la religion de la REVOLTE ; je suis la négation armée ; je suis la fondation de l'état religieux et social sur la volonté de l'homme au lieu de la volonté de DIEU ! en un mot, je suis l'anarchie ; car JE SUIS DIEU DÉTRÔNÉ ET L'HOMME A SA PLACE. Voilà pourquoi je m'appelle REVOLUTION ; c'est-à-dire renversement, parce que je mets en haut ce qui, selon les lois éternelles, doit être en bas, et en bas ce qui doit être en haut".
LA RÉVOLUTION, RECHERCHES HISTORIQUES
…"Si, arrachant le masque à la Révolution, vous lui demandez : Qui es-tu ? Elle vous dira : "Je ne suis pas ce que l'on croit. Beaucoup parlent de moi, et bien peu me connaissent. Je ne suis ni le carbonarisme qui conspire dans l'ombre, ni l'émeute qui gronde dans la rue, ni le changement de la monarchie en république, ni la substitution d'une dynastie à une autre, ni le trouble momentané de l'ordre public. Je ne suis ni les hurlements des Jacobins ni les fureurs de la Montagne, ni le combat des barricades ni le pillage, ni l'incendie ni la loi agraire, ni la guillotine ni les noyades. Je ne suis ni Marat ni Robespierre, ni Babeuf ni Mazzini, ni Kossuth. Ces hommes sont mes fils, ils ne sont pas moi. Ces choses sont mes oeuvres, elles ne sont pas moi. Ces hommes et ces choses sont des faits passagers, et moi je suis un état permanent.
"Je suis la HAINE de tout ordre religieux et social que l'homme n'a pas établi et dans lequel il n'est pas roi et DIEU tout ensemble ; je suis la proclamation des droits de l'Homme contre les droits de DIEU ; je suis la philosophie de la REVOLTE, la politique de la REVOLTE, la religion de la REVOLTE ; je suis la négation armée ; je suis la fondation de l'état religieux et social sur la volonté de l'homme au lieu de la volonté de DIEU ! en un mot, je suis l'anarchie ; car JE SUIS DIEU DÉTRÔNÉ ET L'HOMME A SA PLACE. Voilà pourquoi je m'appelle REVOLUTION ; c'est-à-dire renversement, parce que je mets en haut ce qui, selon les lois éternelles, doit être en bas, et en bas ce qui doit être en haut".
Les Martyres des Lucs sur Boulogne :
Le 28 février 1794, aux Lucs sur Boulogne, 110 enfants âgés de moins de 7 ans sont massacrés. Ils sont proposés pour la béatification- (Extrait de l’ouvrage du Père Marie Auguste Huchet de 1983 intitulé : "Le massacre des Lucs-sur-Boulogne et le martyrologue du curé Barbedette".)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire