L’Action française, parfois désignée sous l’acronyme AF, représente à la fois une école de pensée et un mouvement politique nationaliste qui s’est développé dans la première moitié du XXe siècle en France.
Fondée en 1898 par Henri Vaugeois et Maurice Pujo sur une position antidreyfusarde, l’Action française devient monarchiste sous l’influence de Charles Maurras et de sa doctrine du nationalisme intégral, dite également « maurassisme ». L’AF évolue vers une idéologie nationaliste, contre-révolutionnaire, antirépublicaine et anti-individualiste, sur fond de positivisme et de transformisme.
Dès lors, le mouvement revendique une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée.
Les structures de l’AF sont diverses : une revue qui deviendra par la suite un journal quotidien ; des militants (les Camelots du Roi), qui s’organisent en fédération tout comme les étudiants d’AF ; une ligue politique ; une maison d’édition, (la Nouvelle Librairie nationale) ; une commission de propagande pour le soutien financier ; un cercle de Dames et de Jeunes Filles royalistes ; un Institut d’étude politique qui est l’école de pensée de l’Action française ; un groupe de réflexion, le Cercle Proudhon ; une bibliothèque, une librairie, une salle de sport et même au niveau régional, un théâtre. En 1934, l’Action française rassemblait 60 000 adhérents, dont 7 000 dans la région parisienne. De 1900 à 1926, l’influence de l’Action française est considérable ; elle se développe par delà les frontières françaises (en Belgique, Suisse, Italie, Espagne, Roumanie, mais aussi en Amérique du Sud et au Canada français).
Selon René Rémond, l’Action française est importante aux yeux de l’Histoire : « (Elle a) rajeuni un royalisme déclinant, renouvelé sa doctrine, doté d’un système de pensée la passion nationaliste et tenté une synthèse originale de leurs apports même contraire. »
Louis Truc a été un journaliste, essayiste et poète français. Lazare de Gérin-Ricard a été un journaliste et essayiste français. L’un et l’autre ont milités à l’Action française.
Dès lors, le mouvement revendique une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée.
Les structures de l’AF sont diverses : une revue qui deviendra par la suite un journal quotidien ; des militants (les Camelots du Roi), qui s’organisent en fédération tout comme les étudiants d’AF ; une ligue politique ; une maison d’édition, (la Nouvelle Librairie nationale) ; une commission de propagande pour le soutien financier ; un cercle de Dames et de Jeunes Filles royalistes ; un Institut d’étude politique qui est l’école de pensée de l’Action française ; un groupe de réflexion, le Cercle Proudhon ; une bibliothèque, une librairie, une salle de sport et même au niveau régional, un théâtre. En 1934, l’Action française rassemblait 60 000 adhérents, dont 7 000 dans la région parisienne. De 1900 à 1926, l’influence de l’Action française est considérable ; elle se développe par delà les frontières françaises (en Belgique, Suisse, Italie, Espagne, Roumanie, mais aussi en Amérique du Sud et au Canada français).
Selon René Rémond, l’Action française est importante aux yeux de l’Histoire : « (Elle a) rajeuni un royalisme déclinant, renouvelé sa doctrine, doté d’un système de pensée la passion nationaliste et tenté une synthèse originale de leurs apports même contraire. »
Louis Truc a été un journaliste, essayiste et poète français. Lazare de Gérin-Ricard a été un journaliste et essayiste français. L’un et l’autre ont milités à l’Action française.
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