© DigitalGlobe
Il y a deux semaines, la NASA a publié des photos aériennes d’une région du Kazakhstan où l’on peut voir de mystérieux géoglyphes de différentes tailles et formes, prises à 692 kilomètres de la Terre par la société américaine spécialisée dans l’imagerie spatiale DigitalGlobe, a rapporté The New York Times, vendredi dernier. (…)
Ces géoglyphes ont d’abord été découvertes par un économiste kazakh, Dmitriï Deï alors qu’il se promenait sur Google Earth en 2007. Il a aperçu des taches curieuses sur le sol. Mais l’étude de l’histoire de ces taches n’a commencé que lorsque l’agence spatiale américaine s’y est intéressée.
Pour sa part, le scientifique américain travaillant pour la NASA à Washington, J. Compton Tucker, qui a fourni les photos archivées, se dit très surpris de ce qu’ils ont découvert. «Je n’ai jamais rien vu de pareil. Je trouve cette découverte remarquable», a déclaré le scientifique chevronné de la biosphère Compton Tucker. au New York Times.
Les géoglyphes sont de différentes formes géométriques, y compris des carrés, des cercles, des croix et des swastika dont la longueur atteint jusqu’à un kilomètre et le diamètre oscille de 90 à 400 mètres. Selon les estimations, certains d’entre eux seraient vieux de 8 000 ans, ce qui signifie qu’ils auraient trois millénaires de plus que les pyramides égyptiennes.
Le plus grand géoglyphe est un carré géant composé de 101 monticules et dont les coins sont reliés par une croix.Même s’il est difficile de les voir au sol, ils sont facilement visibles depuis le ciel.
Dmitriï Deï qui dirige maintenant le projet Turgay Discovery qui s’attache à découvrir les causes de ce phénomène est persuadé que ces figures ont été construites par des Mahandzhariens qui ont vécu dans les vastes steppes du Kazakhstan entre 5 000 et 7 000 ans avant J.-C.
Ces géoglyphes ont d’abord été découvertes par un économiste kazakh, Dmitriï Deï alors qu’il se promenait sur Google Earth en 2007. Il a aperçu des taches curieuses sur le sol. Mais l’étude de l’histoire de ces taches n’a commencé que lorsque l’agence spatiale américaine s’y est intéressée.
Pour sa part, le scientifique américain travaillant pour la NASA à Washington, J. Compton Tucker, qui a fourni les photos archivées, se dit très surpris de ce qu’ils ont découvert. «Je n’ai jamais rien vu de pareil. Je trouve cette découverte remarquable», a déclaré le scientifique chevronné de la biosphère Compton Tucker. au New York Times.
© DigitalGlobe
Le plus grand géoglyphe est un carré géant composé de 101 monticules et dont les coins sont reliés par une croix.Même s’il est difficile de les voir au sol, ils sont facilement visibles depuis le ciel.
© DigitalGlobe
© DigitalGlobe
Au cours de l’année dernière, une expédition archéologique de l’Université Kostanay du Kazakhstan, en collaboration avec l’Université de Vilnius en Lithuanie, a étudié ces géoglyphes.
L’équipe, qui a mené des fouilles archéologiques, des relevés au radar à pénétration de sol, des photographies aériennes et des datations, a présenté ses résultats à la réunion annuelle de l’European Association of Archaeologists à Istanbul.(…)
L’équipe, qui a mené des fouilles archéologiques, des relevés au radar à pénétration de sol, des photographies aériennes et des datations, a présenté ses résultats à la réunion annuelle de l’European Association of Archaeologists à Istanbul.(…)
Selon les déclarations des scientifiques, d’anciennes tribus auraient pu les utiliser pour marquer le territoire ou pour effectuer des rituels ou encore pour suivre le soleil. «Pour le moment, nous ne pouvons dire qu’une seule chose : ces géoglyphes ont été construits par un peuple ancien. Pour qui et dans quel but, cela reste un mystère» a précisé l’archéologue Irina Shevnina de l’Université de Kostanay.
Ce ne sont pas les premiers géoglyphes trouvés sur la Terre. D’anciens géoglyphes ont aussi été observés dans d’autres pays, dont le Royaume-Uni, le Brésil , lesÉtats-Unis, et le Chili. Au Moyen-Orient, les archéologues ont trouvé des milliers de structures en forme de roue, facilement identifiables depuis le ciel, mais difficiles à voir au sol..
«Pour le moment, nous ne pouvons dire qu’une seule chose: les géoglyphes ont été construits par un ancien peuple. Par qui et dans quel but, cela reste un mystère» expliquent les archéologues Irina Shevnina et Andrew Logvin, de l’Université de Kostanay.
Pour sa part, le scientifique américain travaillant pour la NASA à Washington, J. Compton Tucker, qui a fourni les photos archivées, se dit très surpris de ce qu’ils ont découvert. «Je n’ai jamais rien vu de pareil. Je trouve cette découverte remarquable», a-t-il déclaré au New York Times.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire