Le 24 août 410, Alaric, roi des Wisigoths, fâché que l’empereur Honorius n’eût pas versé le tribut demandé, s’empare de Rome.
Pendant trois jours, ses troupes vont piller et massacrer à qui mieux mieux.
Alaric lui-même enlève une princesse promise à un grand destin, Galla Placidia !
Alaric lui-même enlève une princesse promise à un grand destin, Galla Placidia !
Certes, depuis de nombreuses années, la Ville éternelle était délaissée par l’empereur d’Occident au profit de Ravenne et n’était plus que l’ombre d’elle-même. L’événement n’en revêt pas moins une grande importance symbolique aux yeux des intellectuels de l’époque, tel saint Augustin.
Celui-ci écrit La Cité de Dieu, un plaidoyer pour répondre aux philosophes païens qui accusent les chrétiens d’être à l’origine du drame (Alaric lui-même est un chrétien de la mouvance arienne) et surtout rappeler que les réalisations terrestres sont peu de chose au regard des promesses du Ciel. Il ne manque pas de prendre la défense des femmes violées par les Barbares et que la morale païenne contraint au suicide.
Celui-ci écrit La Cité de Dieu, un plaidoyer pour répondre aux philosophes païens qui accusent les chrétiens d’être à l’origine du drame (Alaric lui-même est un chrétien de la mouvance arienne) et surtout rappeler que les réalisations terrestres sont peu de chose au regard des promesses du Ciel. Il ne manque pas de prendre la défense des femmes violées par les Barbares et que la morale païenne contraint au suicide.
Dans les provinces périphériques de l’empire, beaucoup de ses contemporains et Augustin lui-même ne sont pas loin de penser que le sac de Rome est le châtiment de tous les forfaits commis par les légions romaines au cours des siècles passés…
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