jeudi 14 août 2014

Centenaire de 14 : halte aux voleurs de mémoire !

A nous de subvertir la commémoration tronquée qu’on nous prépare.

Sacré Hollande ! 1.350.000 Français de souche tués dans la Première Guerre mondiale, mais pas un mot pour eux dans son discours sur la commémoration du centenaire de 14. Les 350.000 poitrines bretonnes frappées à mort ? Connait pas ! Pas plus que les Corses, les Champenois, les Lorrains ou les Auvergnats qui ont fourni les plus lourds tributs à la grande ordalie.


Citer Dreyfus, c’est bien joli, mais son rôle en 1914-1918 a été parfaitement nul alors que le sacrifice héroïque de Driant et de ses chasseurs au bois des Caures a stoppé l’avance allemande sur Verdun.
Mais voilà, avec Hollande, pour avoir droit à une mention particulière, il faut appartenir à une minorité. Ainsi des troupes coloniales : 5 % seulement des tués mais une occasion de rappeler tout ce que nous devons à la « diversité », n’est-ce pas ! Cela « leur a donné des droits sur nous », dit Hollande. Et les Français de souche dont les patronymes sont sur les monuments aux morts, on n’a pas de devoirs envers eux, par hasard ? Celui de continuer l’aventure de la France, par exemple…
Quant au ministre des Armées et à celui des Anciens combattants, ils n’ont reçu qu’une seule consigne présidentielle : s’occuper des fusillés. Un tué sur 2.000, l’urgence vraiment.
Chez Hollande, il y a aussi des mots qu’on n’entend pas : « Poilu », par exemple. Un mot, il est vrai, qui fait tache aujourd’hui car il évoque de manière crue « ceux qui en ont ». En tout cas qui ont fait preuve de courage et de résistance sous le froid, la pluie, la boue, les obus et les balles. Ce n’est pas très tendance…
Hollande, qu’on aurait pu croire bonhomme, est en fait un politicien sectaire et clientéliste : rien pour la France profonde qu’il déteste, tout pour les minorités et les « épilés », ses cibles électorales et médiatiques.
Voilà pourquoi il tente de transformer une opération mémorielle en mémoricide. Aux Français de s’y opposer.
A nous de continuer de nous recueillir sur les monuments aux morts de nos villages, de nos villes, de nos églises, de nos cimetières. À nous de nous imprégner des noms de nos ancêtres sacrifiés. « Ils ont des droits sur nous », disait Clemenceau en parlant de ces Français jetés dans la bataille. À nous de respecter nos devoirs à l’égard de la génération de 1914 : devoir de dénoncer le grand travestissement des faits ; devoir de combattre le grand effacement de la mémoire française ; devoir de refuser le grand remplacement de la population. À nous de subvertir la commémoration tronquée qu’on nous prépare.
 Jean-Yves Le Gallou, 7/11/2013
Source : Boulevard Voltaire
* Cet article a été initialement publié le 7/11/2013. C’est l’été : Polémia ralentit ses mises en ligne de nouveaux textes et rediffuse de plus anciens avec un mot d’ordre : “Un été sans tabou”. Voici donc des textes chocs aux antipodes du politiquement correct, des réflexions de fond sans concession et à la rubrique médiathèque, des romans et des essais à redécouvrir.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Flirey en Lorraine la fosse commune du cimetiere militaire de 14-18 contient 1400 cadavres,dans environ 60 m2;parfois sur les croix blanches une etoile de David ou bien le symbole d un musulman et aussi des noms se finissants en "itch"bien sur le soldat francais y est beaucoup plus present.
"Il parait que rien ne redonne plus de vigueur a un peuple que de le saigner a blanc"c est d Octave Mirbeau qui lui confesse dans un de ses livres avoir eu a tuer un prussien.
Si Mirbeau voyait maintenant,dirait il qu il s est tromper?que la saignee fut trop importante pour ne pas etre mortelle?
Dominique.