« Le vrai socialisme c’est le Francisme ! »
"Début 1933, l’initiative de Gustave Hervé ayant échoué comme celle de George Valois, Marcel Bucard fonde le 29 septembre 1933 à 23heures, sous l’Arc de Triomphe devant 25 camarades un « mouvement d’action révolutionnaire » qu’il nomme le Francisme et qu’il définit ainsi : «
c’est du fascisme à la française, c’est-à-dire un fascisme appliqué à
notre caractère, à notre tempérament, avec des méthodes et des moyens de
chez nous » (…) Les francistes portent la chemise
bleue en solidarité avec la classe ouvrière. Son drapeau est celui de
l’armée française portant brodé à son revers l’insigne du Francisme qui
veut symboliser l’union du paysan (épi de blé) de l’ouvrier (roue
dentée) et du soldat (francisque). Son salut est le geste romain (…) Pour les francistes, il s’agit de
réaliser un idéal de paix, d’ordre et de justice en détruisant le
système parlementaire véreux au profit de l’État corporatiste.
Férocement anti-communiste, les chemises bleues n’en attaquent pas moins
le système libéral capitaliste (…) Le métèque est dénoncé comme un parasite et le franc-maçon comme un agent de décomposition (…) Reconnu par Mussolini comme l’expression française du fascisme, le mouvement franciste reçoit l’appui politique et financier de l’Italie. En Septembre 1934, il participe au congrès Pan européen des fascismes à Montreux : « L’union des fascismes fera la paix du monde »,
où sont présent entre autres, José Antonio Primo de Rivera et Léon
Degrelle. Le Francisme se veut un mouvement populaire de masse
regroupant entre autres des sections féminines de jeunesse et également
coloniales. Le tout encadré par un service d’ordre étoffé, les corps
francs, des écoles de préparations physiques, des écoles de cadres et de
cadets… Le Francisme revendique 50 000 militants en 1936 et son journal
« le Franciste » tire à 20 000 exemplaires (…) Les
affrontements vont s’intensifier avec les rouges et la police régimiste
servant de prétexte à la dissolution du parti franciste ordonné par Léon
Blum parallèlement à celle des ligues de droite en 1936. Les activités
se poursuivent néanmoins sous le couvert des « amis du Franciste » (…) En
1939, partisan acharné de la paix en Europe, Marcel Bucard appel
néanmoins ses militants en septembre à rejoindre leurs unités et à
combattre avec « Honneur, Héroïsme et Esprit de sacrifice » (…) Revenu en France en 1940, il rallie la révolution Nationale du Maréchal Pétain
tout en demeurant très critique à l’égard de la charte du travail trop
favorable au patronat. Le mouvement sera relancé dans les 2 zones. Face
au danger soviétique, le Francisme est favorable à une collaboration
poussée avec l’Allemagne (…) À partir de cette époque, les «
terroristes » vont intensifier les attentats meurtriers contre les
collaborationnistes. Face aux carences de l’État, les Francistes vont
réagir dans le cadre de la Milice Révolutionnaire Nationale (…) de nombreux Francistes combattent sous l’uniforme de la milice française de Joseph Darnand (…) Alors que les armées alliées progressent vers la frontière allemande, les Francistes s’installent eux aussi à Sigmaringen…
http://francenationaliste.wordpress.com/2014/03/31/le-francisme-et-le-fascisme/
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