vendredi 3 janvier 2014

Psychologie du socialisme : vers une foule grandissante d'€™inadaptés


Médecin et sociologue français (7 mai 1841–13 décembre 1931), Gustave Le Bon s’est intéressé au désordre comportemental et à la psychologie des foules. Ses analyses de  ont connu un grand succès chez certains leaders politiques
Entretien réalisé à partie de l’introduction de Pierre Duverger à Psychologie du socialisme.
Pour, Gustave Le Bon, le véritable ennemi de l’ouvrier européen n’est pas le patronat avec ses défauts, c’est notamment le travailleur asiatique avec ses qualités…
Inéluctablement, malgré la grogne, les décrets, les grèves, les syndicats, les défilés, les séquestrations, le niveau de vie des Euro­péens (surtout des Français), baissera, alors que celui des Orientaux s’élèvera. Les fermetures d’usines, le chômage, la délinquance, la démographie quantitativement démentielle, accentueront la décomposition de notre communauté, courbée sous le joug d’une multitude croissante de fonctionnaires paralysant un nombre toujours plus restreint de producteurs nationaux découragés.
Pourquoi donc, devant de telles évidences, s’accrocher encore au socialisme, puisque le socialisme n’existe pas, n’a jamais existé, et n’existera jamais ?
Ses doctrines fumeuses sont construites sur d’infantiles impostures puisqu’elles ne tiennent compte en aucune façon de la nature de l’Homme ni des lois de la Vie. Lois féroces, peut-être, mais qui n’en sont pas moins indispensables à la survie de l’espèce. En effet, dans ce monde animal qui est le nôtre, tout ce qui vit se mange l’un l’autre et, justement, ne vit que grâce à ça. Nous subissons tous, maintenant plus que jamais, la terrible contrainte de la sélection (disons concurrence). Pour supprimer cette sélection, comme s’illusionne le socialisme, il faudrait supprimer l’humanité.
Dans l’époque phénoménale que nous traversons, quelques hommes de caractère, quelques savants, quelques inventeurs (un pourcentage minime), sont à l’origine de bouleversements techniques fantastiques…
D’autres hommes, contemporains, que d’aucuns appellent nos frères, vivent à peu près comme nous au quaternaire. Vouloir les fondre ensemble est une utopie mortelle. Dans cette pyramide humaine, et contrairement aux lois de la pesanteur, la masse du dessous dépend de la minorité du dessus. Cette minorité, qui semble anesthésiée, est devenue une sorte de gibier pourchassé de toutes parts par la plèbe comme par l’État.
Gustave Le Bon lançait un cri d’alarme en constatant (en 1898 !), la multiplication des inadaptés
Cette foule grossit chaque jour grâce aux importations d’inadaptables dans notre pays complètement apathique, ayant perdu jusqu’à l’instinct du territoire, l’un des plus essentiels. L’armée grandissante de ces inadaptés ne cherchera qu’à détruire l’ordre établi à moins que ne surgisse quelque César à poigne d’acier. L’imposture de l’égalité commence seulement à être ressentie comme le danger mortel et définitif de notre patrie.
Les rares éléments restés lucides, c’est-à-dire inertes à la chimère mondialiste, sont engloutis sous une masse multicolore, hargneuse et constamment revendicatrice. Malheur à celui qui se distingue de la foule par des qualités particulières, une supériorité quelconque et dont la tête tend à émerger.
Le clou qui dépasse attire le marteau, dit un proverbe chinois (j’allais dire socialiste)…
Puisque nous parlons proverbe, en voici un, fait sur mesure pour ce livre. De surcroît, il est russe : « Pour que la confiance soit durable, il faut que le mensonge soit solide. »
Les livres de Gustave Le Bon sont réédités aux Éditions Déterna dans la collection « Documents pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa.
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