La secte Anubis et le cas Dutroux
La tante d’une des deux
fillettes assassinées par Marc Dutroux a fait de graves déclarations :
« Le marché des vidéos porno qui met en scène des mineurs compte des
ramifications dans toute l’Europe, notamment aux Pays-Bas, en Allemagne
et en Suisse. » Le quotidien flamand De Standaard
a divulgué qu’au moins quatre policiers faisaient partie de la secte
satanique Abrasax, suspectée d’avoir acheté des enfants au pédo-criminel
Dutroux pour ses rites.
Cette découverte
déconcertante a été réalisée grâce à une lettre (« un bon de commande »)
trouvée lors des recherches des corps de Julie et Melissa, ensevelies
vivantes par le même Dutroux dans la maison de Bernard Weinstein.
Dans cette lettre de la secte satanique signée Anubis,
il était demandé à Weinstein de « ne pas oublier que la grande fête
approche et nous attendons le cadeau pour la grande prêtresse ».
Un autre étrange
document demande de trouver « huit victimes d’un à trente-trois ans ».
Anubis, de son vrai nom Francis Desmedt, est « grand maître » de la
soi-disant « vieille religion », une sorte d’association internationale
de sorcières. La grande prêtresse n’est autre que Dominique Nephtys,
membre de l’église belge de Satan. Quels sont les autres membres de
cette secte satanique restée secrète ? Il est bien difficile de
répondre, car les enquêtes n’ont pas pu avancer : le 14 octobre 1996, le
juge d’instruction anti-pédophile Jean-Marc Connerotte a été dessaisi
par la cour de cassation,
pour avoir assisté à un souper spaghettis de soutien aux victimes de
Marc Dutroux, dans le cadre d’une soirée organisée le 21 septembre.
Le magistrat
n’enquêtera donc plus sur Dutroux, alors qu’il était devenu un héros
populaire. Cette annonce a provoqué des manifestations et des grèves
multiples. Une femme, pendant que les manifestants hurlaient « Justice
pourrie », s’est exclamée : « Aujourd’hui des enfants sont assassinés
pour la seconde fois ».
Le 12 décembre 2013,
l’affaire Dutroux connaît un nouveau rebondissement : lors de la
procédure de levée de son immunité parlementaire, le très courageux
député fédéral belge Laurent Louis révèle être soutenu dans sa démarche
par la grand-mère de Julie Lejeune, une des petites victimes de Dutroux.
Il affirme aussi avoir rencontré un jeune homme qui a été violé à
quatorze ans par Di Rupo. Laurent Louis a reçu le soutien de l’humoriste
Dieudonné qui dans son spectacle interdit Le Mur, évoquait la pédophilie, laissant entendre ses liens avec les plus hautes sphères de l’Etat !
Le parquet général
avait demandé à la Chambre de lever son immunité parlementaire, voté à
l’unanimité par la clique des députés afin qu’il puisse être jugé. Le 7
juin 2012, Laurent Louis avait été inculpé pour recel de pièces du
dossier Dutroux ainsi que pour calomnie à l’égard d’un journaliste
présenté comme « protecteur des pédophiles ». Cette dernière prévention
concerne également des « injures » proférées à l’adresse d’Elio Di Rupo,
que le député avait plusieurs fois traité de pédophile.
Le consul pédophile
Des personnes au-dessus
de tout soupçon continuent de massacrer des enfants en toute impunité.
Le consul-adjoint israélien en poste au Brésil, Arie Scher, accusé de
pédophilie et de trafic de mineurs, a fui le Brésil le 5 juillet 2000
pour se réfugier en Israël. Scher aurait réussit à quitter l’Amérique
latine avant que les forces de l’ordre ne diffusent son identité aux
postes de frontière. La police brésilienne a recueilli les déclarations
d’une adolescente de treize ans qui aurait « participé à plusieurs jeux
fétichistes dans l’appartement du consul, situé dans l’élégant quartier
d’Ipanema, dans le Sud de Rio de Janeiro. Sur une des photographies
trouvées lors de la perquisition de l’appartement, la même enfant
apparaissait nue, embrassant le consul. Selon la police, Scher et son
complice, le Pr George Schteinberg, possédaient neuf sites Internet de
pornographie et de pédophilie1. » Tel Aviv qui refuse les accusations de la police Brésilienne, nommera Arie Scher consul de l’État hébreu en Australie.
La chasse aux enfants en Belgique
L’hebdomadaire Diario2
a décrit des faits horribles liés à la pédophilie, qui se sont déroulés
à Aruba, petite île-État de la mer des Caraïbes rattachée au royaume
des Pays-Bas : « Après la terrible dénonciation de l’Eurodéputé belge
Olivier Dupuis au Congrès radical, Diario relate des chasses aux enfants, assassinés à coups de fusil en guise de divertissement. Le reportage La chasse aux enfants en Belgique,
signé du journaliste italien Gianluca Paolucci, est repris par
l’hebdomadaire : « Durant le congrès du Parti radical, le député
européen belge Olivier Dupuis a lancé une série d’affirmations qui ont
fortement choqué le public : dans son pays, des enfants ont été
contraints de subir des violences en tout genre. Ils ont été assassinés
comme des lapins, lors de parties de chasse auxquelles participaient des
personnes de l’aristocratie, des financiers, des notables et des
fonctionnaires de l’Etat. »
« Des personnalités au-dessus de tout soupçon »
Le satanisme constitue
un danger en pleine expansion. Les adorateurs du diable sont en
constante augmentation, également à Rome. Le quotidien Avvenire révèle : « Une autre secte satanique de trois mille adeptes a été découverte à Rome.. » 3 Cet article dévoile aussi que « la congrégation comptait ‘parmi ses affiliés des personnalités du monde du spectacle… »
À Londres, Scotland
Yard enquête sur de la disparition de 2 500 adolescents. Le journaliste
Alfio Bernabei rapporte d’autres faits terribles qui se sont produits
dans la capitale anglaise : « De la chair d’enfants et de fœtus humains a
été consommée par des hommes et des femmes ayant pris part à des
rituels cannibales, ces dernières années, dans le cadre d’une
commémoration satanique. Des enfants ont été torturés, violés et
sacrifiés sur des autels. » 4
Mille cinq cent personnes disparues en six mois
Aux États-Unis, ces
horreurs sont encore plus fréquentes. La ville californienne de Modesto
détient le record national des États-Unis en termes de disparition, avec
mille cinq cent personnes disparues en six mois5.
Fay Yager, directrice du Centre pour la défense des enfants, Children
of the Underground, expose que les enquêteurs sont de plus en plus
confrontés au monde mystérieux des sectes sataniques. En 1989, sur Canale 5, lors de l’émission Arcana,
le journaliste Giorgio Medail affirmait qu’aux États-Unis, chaque
année, sont assassinés au cours de rites sataniques cinquante mille
personnes, dont de jeunes enfants.
Selon Ted Gunderson,
ces crimes horribles, dans la grande majorité des cas, restent impunis
faute de volonté politique. L’ancien agent du FBI argue que la loi n’est
pas appliquée, parce que ces groupes comptent des soutiens au plus haut
niveau de l’État. Selon lui, ‘aux États-Unis, deux scandales liés à la
prostitution infantile et à la production de snuff movies
impliquant des politiciens proches de la Maison-Blanche et au-dessus de
tout soupçon, ont été étouffés. Les services secrets, qui dépendent
directement du président, sont intervenus pour faire cesser les
enquêtes. Les victimes ont été emprisonnées et les témoins sont morts
dans d’étranges accidents6.
À l’issue d’une longue enquête, le journaliste Paul Rodriguez, du Washington Times,
a affirmé : « J’ai réussi à prouver que des personnes liées à la
Maison-Blanche géraient un réseau de jeunes garçons. J’ai trouvé
plusieurs documents qui attestent l’implication de Craig Spence dans les
organisations de parties gays et pédophiles. Probablement ancien agent
de la CIA et ex-directeur de l’équipe de George Bush, il était lié à la
Maison-Blanche, chargé d’organiser un réseau aux services de la
Maison-Blanche [ce lobbyiste Républicain sera retrouvé mort en 1989,
dans sa chambre, à l’hôtel Ritz-Carlton, le plus cher de Boston]. Le
nom d’un autre député, Barry Franks, apparaît dans ce scandale
pédophile. Pendant une année, nous avons travaillé à quatre : les
informations collectées sont terrifiantes. Exclu des enquêtes, le FBI
s’est donc occupé des services secrets qui dépendent directement de la
Maison-Blanche. Ce réseau criminel comprenait des représentants
Républicains et Démocrates. Il s’étendait de New York à la Pennsylvanie,
du Nebraska à la Californie. Des garçons étaient enlevés dans la rue et
séquestrés dans des fermes. Les victimes étaient également prises dans
des instituts d’adoption ou dans les campings. »7
Paul Rodriguez a mené
plusieurs enquêtes avant de publier, en première page de son journal,
des articles sur un réseau d’enfants impliquant des députés et des VIP
appartenant à l’entourage de Ronald Reagan et de George Bush.
Les titres des articles
de Paul Rodriguez étaient particulièrement éloquents : « Sexe en vente
dans l’appartement d’un député », « le service secret fait cesser
l’enquête sur des prostituées de VIP », « des enfants prostitués emmenés
au milieu de la nuit à la Maison-Blanche ». Après quelques mois, Paul
Rodriguez renonça mystérieusement à ses enquêtes sur la pédophilie au
sommet de l’État américain.
Le trafic d’organes
Il y a aussi un marché
des organes provoquant des scènes criminelles sur des enfants. Les
clients reçoivent un catalogue d’organes servant soit à des mises en
scènes fétichistes et sataniques, soit à des transplantations
clandestines. Ce commerce particulièrement répugnant engendre aussi la
disparition, chaque année, de centaines de mineurs, victimes de réseaux
internationaux8.
Le parlementaire hondurien Rosario Godoy de Osejo, fondateur d’un
comité pour les enfants disparus, expose : « Le prélèvement d’organes
sains sur de jeunes sujets pour alimenter la vente des pays riches
explique les nombreux cas de disparition d’enfants exportés à
l’étranger. » Il affirme qu’au Honduras, le président Callejas était
impliqué dans ce trafic, comprenant aussi de fausses adoptions et ayant
causé, dans les années 1990, l’enlèvement de huit cents enfants9.
Il existerait vraiment des sortes de supermarchés proposant des organes de jeunes cadavres. La Gazetta del Sud
commente : « L’ONU a officiellement dénoncé le trafic d’enfants qui a
pour finalité le commerce d’organes dans certains pays. (…) La
commission des Nations unies a examiné de nombreux témoignages, des
documents écrits et aussi des vidéos fournies par des organisations
liées à la protection de l’enfance. Un porte-parole de la commission a
refusé de communiquer le nom des pays suspectés dans ce trafic. » 10
Éric Sottas, fondateur,
en 1985, de l’Organisation Mondiale Contre la Torture, a rappelé le cas
de 1 395 jeunes malades disparus en Argentine, de l’hôpital
psychiatrique de La Colonia Montes de Oca, situé à côté de Buenos Aires.
Éric Sottas a évoqué la découverte dans un frigo de la chambre
mortuaire de la Faculté de médecine de l’Université de Barranquilla, en
Colombie, de nombreux corps où étaient prélevés des organes destinés à
alimenter le trafic de transplantation11.
Ce monde de l’horreur
paraît sans fin : Baby Doc, l’ex-directeur d’Haïti, se serait enrichi en
commercialisant des cadavres frais et des organes congelés auprès de
cliniques américaines, et d’instituts américains universitaires ou de
recherche. (…) Au Guatemala aussi, un trafic était spécialisé dans la
vente d’enfants aux États-Unis pour des transplantations clandestines12.
En Colombie, des enfants sont enlevés alors qu’ils jouent dans la rue.
Des laboratoires leur enlèvent les yeux avant de les relâcher13.
Le quotidien italien La Repubblica relate
que les techniques de recherches de l’Université de l’Indiana, aux
États-Unis, permettent de régénérer le cœur tout en évitant une
transplantation. L’intervention consiste à prélever une cellule du cœur
d’un embryon et de l’implanter sur le muscle cardiaque d’un adulte.
Ainsi, l’organe malade bénéficie de la force et de la longévité des
jeunes cellules. Pour réduire les risques de rejet, la cellule neuve
pourrait être prélevée sur le fils du recevant, c’est-à-dire un embryon
créé en éprouvette avec les spermatozoïdes du père et les ovules de la
mère14.
Afin d’adopter un tel
système, on pourra aussi utiliser l’ovule d’une donatrice anonyme, afin
que les cellules soient génétiquement identiques. Ainsi, ‘pour redonner
de la force à son cœur vieilli, il faudra procréer un enfant, puis
l’assassiner pour se faire greffer ses jeunes cellules. Ces techniques
particulièrement morbides peuvent en théorie fonctionner sur des fœtus
qui seront ensuite avortés.
En 1996, dans son ouvrage Il grande peccato ieri e oggi (Le
grand péché d’hier et d’aujourd’hui), P. Andrea D’Ascanio mentionne une
nouvelle tendance cannibale : des fœtus avortés sont aujourd’hui
utilisés comme compléments alimentaires pour garantir une peau souple et
un corps plus fort. Pour ce faire, des cadavres sont utilisés en
cuisine afin de préparer des soupes excellentes pour la santé. C’est la
dernière nouveauté diététique en vogue en Chine. Selon P. Andrea
D’Ascanio, notre système, de plus en plus éloigné de la réalité, prépare
‘un monde factice, où ‘des évènements atroces se déroulent en
coulisses : par exemple, en Grande-Bretagne, vingt-hui enfants ont été
assassinés pour tester un nouveau traitement.
Concernant des évènements similaires qui se sont produits à l’hôpital universitaire de Stoke-on-Trent, en Grande-Bretagne,entre 1989 et 1993, Il Manifesto
publie : « Tels des cochons d’Inde, des nouveau-nés prématurés ont
servi à l’expérimentation d’un nouveau ventilateur de couveuses : sur un
total de 122 enfants soumis au nouveau traitement, 28 sont décédés et
plus de 15 ont été victimes des dommages cérébraux permanents. » 15 Ce terrible bilan est tiré du rapport d’une commission d’enquête ordonnée par le ministère de la Santé britannique.
Trafics d’organes : révélations au péril de la vie
En mai 1996, Xavier Gautier, grand reporter au Figaro, a été trouvé pendu dans sa résidence d’été dans l’île de Minorque (Baléares). Le seul indice était l’inscription sur un mur, en espagnol « traîtres, diable rouge ». Les
enquêteurs espagnols ont privilégié la piste du suicide ! Avant de
partir en vacances, Xavier Gautier avait travaillé sur une longue
enquête concernant un trafic d’organes présumé, provenant de Bosnie,
pour une clinique d’Italie du Nord. Antonio Guidi, diplômé de médecine
de La Sapienza, ministre de la Famille de 1994 à 1995 et ministre de la
Santé de 2001 à 2006, ‘explique : « Le phénomène est mondial. Mais
l’Italie, qui a constitué un lieu de transition pour le trafic de
drogue, est devenue un point de transit pour le trafic d’enfants. Ils
arrivent de pays instables de l’Est de l’Europe et d’Afrique. Ces
enfants sont de la viande de réserve pour les riches. Des dépôts
d’organes pour les fils de ceux qui ont de l’argent. » Cependant, quand
il lui est demandé si ces enfants ont été mutilés pour que les organes
servent à des transplantations en Italie, il rétorque avec beaucoup de
légèreté et un certain sadisme : « En Italie, non. C’est impossible !
Ils traversent nos terres comme des oiseaux migrateurs, dont le destin
est d’être abattus. » 16
Les accusations faites à l’Italie
Pourtant, La Nacion de Buenos Aires
s’est fait l’écho des accusations de don Paul Baurell, professeur de
Théologie de l’Université brésilienne de Sao Paolo, et de celles faites
le 1er août
1991 à Genève par Renée Bridel, déléguée de l’association
internationale des juristes démocrates, auprès du groupe de travail sur
l’esclavage des Nations unies, qui accusent l’Italie de pratiquer le
trafic d’organes. Les articles de La Nacion de Buenos Aires ont été repris par le quotidien brésilien O Globo di Rio, qui définit l’Italie comme étant l’un des plus grands importateurs d’enfants du Brésil. Le correspondant d’O Globo di Rio à Rome affirme : « L’Italie et le plus important acheteur de bébés. »
Cette même année, le quotidien La Repubblica di Lima dénonce, avec une liste de noms à l’appui, des ressortissants italiens venus au Pérou pour acheter des nouveau-nés. Corriere della Sera
commente : « Selon la presse de Lima, des ressortissants italiens
auraient importé 1 500 petits Péruviens, qui seront ensuite assassinés
pour permettre l’exportation de leurs organes. » 17
Ces enfants enlevés,
réduits en esclavage, violés, contraints à se prostituer, immolés à
Satan ou assassinés pour que soient dérobés leurs organes, constituent
une réalité infernale ‘à l’échelle planétaire, comme le certifie Renée
Bridel. Bien entendu, ni la presse ni la télévision ne dénoncent la
gravité de cet univers pervers fait de souffrance d’enfants innocents.
Tous ces donneurs de leçons, ces grands théoriciens morbides de la
démocratie, en parlent seulement avec parcimonie, pour ne pas éveiller
les consciences sur un monde politique complice de sectes satanistes.
Laurent Glauzy
1 Gazetta del Sud du 7/7/2000.
2 Diario du 12/4/2000.
3 Avvenire du 5/9/1996.
4 L’Unità du 9/8/1990.
5 Diario della settimana n° 17 du 28/4/1999.
6 Idem.
7 Idem.
8 Visto du 8/11/1996.
9James Dunkerley, The Pacification of Central America : Political Change in the Isthmus, 1987-1993, 1994, p. 19.
10 Gazzetta del Sud du 25/8/1995.
11 Libération du 7/12/1987 et Milly Schar-Manzoli, Manuale di difesa immunologica, Padova, MEB, 1988.
12 Corriere del Ticino du 6/3/1987 et Gente du 20/3/1987.
13 Idem.
14 La Repubblica du 23/11/1994.
15 Il Manifesto du 9 mai 2000.
16 Il Giornale du 4/9/1995.
17 Corriere della Sera du 7/9/1991.
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