Créateur de la Phalange, condamné à mort pour rébellion militaire,
José Antonio Primo de Rivera (1903-1936) est une figure
incontournable du nationalisme espagnol.
Le personnage central de ce
Présence de José Antonio,
c’est José Antonio Primo de
Rivera y Saenz de Heredia, né à
Madrid en 1903. Aîné d’une famille
de cinq enfants, il choisit la profession
d’avocat après avoir étudié
le droit à l’université centrale
de Madrid. Fils du général Miguel
Primo de Rivera, le dictateur qui
gouverne l’Espagne de 1923 à
1930, il se tient à l’écart de la vie
politique jusqu’au décès de son
père. Il adhère à l’Union monarchique
nationale, une organisation
éphémère. Son rejet du système
droite-gauche le conduit a
fonder le Mouvement espagnol
syndicaliste (MES), qui entre en
contact avec le Front espagnol
(FE), qui regroupe les disciples du
philosophe José Ortega y Gasset.
Il réunit des personnalités venues
de droite ou de gauche et fonde
un nouveau mouvement : la Phalange
espagnole (FE). En février 1934, FE fusionne avec les Juntas
de ofensiva nacional-sindicalista
(JONS) et devient FE de las
JONS. L’organisation est alors dirigée
par un comité directeur, qui
prend la forme d’un triumvirat
constitué par José Antonio Primo
de Rivera, Ramiro Ledesma et Julio
Ruiz de Alda.
« Dieu veuille que mon sang soit le dernier versé dans des discordes civiles »
Plusieurs procès
José Antonio s’impose comme le principal représentant de FE de las JONS, dont il devient chef national en octobre 1934. Un temps tenté par une sorte de "facisme à l’espagnol", José Antonio trouve une voie propre à l’expression du nationalisme espagnol. Comme député, il dénonce les véritables causes de la révolution d’octobre 1934, et s’oppose à la contre-réforme agraire projetée par les conservateurs ; il critique durement la corruption des politiciens radicaux. Pour s’opposer aux marxistes et aux "vendus" de la droite, José Antonio propose la création d’un Front national. Aux élections de février 1936, la Phalange n’obtient aucun député. Le 14 mars 1936, José Antonio est arrêté avec les principaux dirigeants phalangistes, pour constitution et appartenance à "association illégale". Cette accusation est rapidement abandonnée, mais les dirigeants de la FE de la JONS restent incarcérés sur ordre des autorités gouvernementales du Front populaire. Ils doivent affronter plusieurs procès et ne retrouveront jamais la liberté. Le 5 juin 1936, José Antonio est transféré à la prison d’Alicante.
Offre de médiation
Désireux de mettre fin à la tragédie de la guerre civile, il offre sa médiation dans l’espoir de constituer un gouvernement de concentration nationale. Les républicains refusent. Il sera jugé pour rébellion ; condamné à mort, il est fusillé le matin du 20 novembre 1936. Quelques heures avant de mourir, il écrit dans son testament : « Dieu veuille que mon sang soit le dernier sang espagnol versé dans des discordes civiles. » Sur sa pierre tombale figure le prénom avec lequel il est entré dans l’Histoire : José Antonio.
Un livre collectif qui regroupe de nombreuses interventions d’historiens (Philippe Conrad, Arnaud Imatz, Jean Claude Valla, Arnaud Guyot-Janin...) permet de redécouvrir cette haute figure nationaliste espagnole.
François-Xavier Présent - L’AF 2876
✓ Olivier Grimaldi, Présence de José Antonio, Synthèse nationale, 160 p., 18 euros.
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Presence-de-Jose-Antonio
« Dieu veuille que mon sang soit le dernier versé dans des discordes civiles »
Plusieurs procès
José Antonio s’impose comme le principal représentant de FE de las JONS, dont il devient chef national en octobre 1934. Un temps tenté par une sorte de "facisme à l’espagnol", José Antonio trouve une voie propre à l’expression du nationalisme espagnol. Comme député, il dénonce les véritables causes de la révolution d’octobre 1934, et s’oppose à la contre-réforme agraire projetée par les conservateurs ; il critique durement la corruption des politiciens radicaux. Pour s’opposer aux marxistes et aux "vendus" de la droite, José Antonio propose la création d’un Front national. Aux élections de février 1936, la Phalange n’obtient aucun député. Le 14 mars 1936, José Antonio est arrêté avec les principaux dirigeants phalangistes, pour constitution et appartenance à "association illégale". Cette accusation est rapidement abandonnée, mais les dirigeants de la FE de la JONS restent incarcérés sur ordre des autorités gouvernementales du Front populaire. Ils doivent affronter plusieurs procès et ne retrouveront jamais la liberté. Le 5 juin 1936, José Antonio est transféré à la prison d’Alicante.
Offre de médiation
Désireux de mettre fin à la tragédie de la guerre civile, il offre sa médiation dans l’espoir de constituer un gouvernement de concentration nationale. Les républicains refusent. Il sera jugé pour rébellion ; condamné à mort, il est fusillé le matin du 20 novembre 1936. Quelques heures avant de mourir, il écrit dans son testament : « Dieu veuille que mon sang soit le dernier sang espagnol versé dans des discordes civiles. » Sur sa pierre tombale figure le prénom avec lequel il est entré dans l’Histoire : José Antonio.
Un livre collectif qui regroupe de nombreuses interventions d’historiens (Philippe Conrad, Arnaud Imatz, Jean Claude Valla, Arnaud Guyot-Janin...) permet de redécouvrir cette haute figure nationaliste espagnole.
François-Xavier Présent - L’AF 2876
✓ Olivier Grimaldi, Présence de José Antonio, Synthèse nationale, 160 p., 18 euros.
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Presence-de-Jose-Antonio
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