dimanche 1 septembre 2013

Uranus : un casse-tête pour les "scientifiques" évolutionnistes

Les intelligences vont moins vite que les engins spatiaux...
Voilà bientôt vingt ans (en janvier 1986), la sonde spatiale Voyager 2 approchait la planète Uranus, septième des neuf planètes du système solaire, et transmettait des informations qui ne devaient être rendues publiques que des années plus tard, puisque la revue Creation dut attendre juin 2002 pour en faire état.
Il est vrai que certaines des découvertes signalées contredisaient fortement le dogme évolutionniste et que, Uranus tenant son nom d’Uranie qui était la muse de l’astronomie, même les esprits les plus "scientifiquement corrects" auraient dû voir un signe dans le fait que cette planète est, entre toutes, celle qui porte la contradiction la plus claire à la vulgate big-banguiste.
Mais les tabous étant plus fort que les évidences, deux décennies plus tard, alors même que la théorie du Big Bang est à peu près discréditée ou, pour le moins, sérieusement cabossée, le dogme évolutionniste continue de régner sans partage même quand ses incohérences crèvent littéralement les yeux.
Uranus, dix-neuf fois plus éloignée du Soleil que la Terre, tourne sur elle-même en une dizaine d’heures pour effectuer une révolution complète en quatre-vingt-quatre années terrestres. Dès 1948, on a observé que les cinq satellites d’Uranus alors connus (en 1979, l’encyclopédie illustrée Larousse ne lui en accordait encore qu’une quinzaine) tournent sur un plan orbital perpendiculaire à celui des autres planètes et leurs satellites. L’axe de rotation et les pôles de cette étrange planète sont alignés sur ce plan. Cela signifie qu’Uranus, contrairement aux autres corps célestes du système, tourne sur son flanc, et que son point le plus chaud n’est pas son équateur mais le pôle exposé au Soleil.
Cette simple observation fait exploser (chacun son tour...) la théorie du Big Bang. Celle-ci stipule en effet que toutes les planètes et leurs satellites ont pour origine une unique masse gazeuse originelle qui aurait tourné sur elle-même jusqu’à donner naissance au système solaire.
Impossible, dans ce cas de figure, d’expliquer comment un système planétaire sur neuf aurait pu, lui seul, réagir différemment des autres à la même cause.
Contraints de reconnaître que l’exception d’Uranus battait en brèche le mythe du Big Bang. les évolutionnistes ont alors posé l’hypothèse d’une autre catastrophe cosmique, postérieure donc au Big Bang et qui aurait, en quelque sorte, fait basculer le système Uranus et lui seul. Las ! A peine formulée, cette théorie d’exception s’est heurtée à des impossibilités : l’ellipse d’Uranus ne montre aucun signe de catastrophe ou de collision. Bien au contraire ! Elle est, après celle de Vénus, de la Terre et de Neptune, l’ellipse la plus parfaite et la plus circulaire. De plus, Uranus est, après la Terre, la planète la mieux alignée au plan écliptique.
Autre obstacle : on ne trouve aucun des débris planétaires innombrables qu’une telle collision cosmique aurait forcément provoqué à l’exception de la vingtaine de satellites répertoriés depuis Voyager 2.
Enfin, un tel phénomène cosmique aurait concassé les cinq satellites initialement connus (avant Voyager 2) et qui constituaient seulement 0,01 % de la masse totale d’Uranus.
Mais au lieu de se rendre à ce constat d’impossibilité, certains scientifiques ont jugé astucieux d’ajouter une nouvelle catastrophe cosmique qui chaque fois, vient "expliquer" toute nouvelle incohérence manifeste. Ainsi, Miranda, qui, jusqu’à Voyager 2 était le plus petit satellite connu d’Uranus avec un diamètre de 472 kilomètres, serait-il le résultat de cinq catastrophes !
Il est d’ailleurs assez comique de voir les évolutionnistes s’attacher, pour se débarrasser de ces particularités indisciplinées, à l’hypothèse passe-partout d’une Grande Catastrophe qu’ils rejettent par ailleurs avec un haussement d’épaules quand les créationnistes l’avancent pour justifier la réalité historique du déluge ou les datations courtes par l’examen des couches géologiques.
Mais décidément bien arrogant, le "frère" d’Uranie inflige d’autres démentis aux sectateurs du Big Bang.
A l’inverse des trois autres planètes gazeuses du système solaire qui délivrent beaucoup plus d’énergie qu’elles n’en reçoivent du Soleil, Uranus, en proportion de sa taille, de sa composition atmosphérique, de sa vitesse de rotation et de son positionnement dans le système solaire, dégage bien peu d’énergie. Voyager 2 a permis de découvrir aussi que le champ magnétique de cette planète forme un angle de 60° avec son nord géographique, son axe de rotation. Cela étonne fort les "scientifiques", car le champ magnétique se forme sous l’effet de l’axe de rotation par un phénomène d’effet dynamo.
Récemment encore, de telles interprétations, peu crédibles, ont déformé la véracité des toutes dernières informations fournies par la sonde spatiale Cassini, approchant et livrant des images inédites du voile brumeux qui enveloppe Titan, un des plus grands satellites de Saturne.
Ainsi, Toby Owens du Jet Propulsion Laboratory déclare dans le Daily Telegraph du 28 octobre 2004 que Titan a « une atmosphère primitive qui a été préservée pendant 4,6 milliards d’années. » Et d’ajouter, dans l’enthousiasme : « Titan nous donne la chance d’un voyage cosmique et temporel... en revenant aux premiers jours de la Terre quand elle avait une atmosphère similaire ».
Sans insister une fois de plus sur le caractère arbitraire et fantasmagorique de la datation de l’origine du système solaire, on peut s’étonner de découvrir, d’après cette assertion, qu’un "scientifique" était présent avec son laboratoire portable quand la Terre fut créée. Faute de quoi, on se demande ce qui autorise quiconque à garantir la composition primitive de l’atmosphère terrestre à l’époque...
Le bulletin trimestriel créationniste Creation update n° 55, paru en décembre 2004, ne manque pas de souligner cette galipette scientifique derrière laquelle se cache, comme toujours, l’antique refus de reconnaître la main du Créateur dans Son Œuvre.
Tout en prétendant dénoncer dans la Genèse une fable écrite par des escrocs à l’usage de demeurés, les joueurs de Meccano savant s’agitent comiquement pour fabriquer une nouvelle usine à gaz qui remplacera la vieille machinerie déglinguée du darwinisme et produira de ces nouveaux mensonges fumigènes, de composition invérifiable, dont le but est de cacher la vérité et d’embrumer les esprits.
Mais au-dessus de leurs gesticulations, dans la Gloire des cieux, Uranus continuera de briller discrètement. Comme le sourire d’un père de famille qui, au fond, s’amuse de la désobéissance entêtée, vaniteuse et maladroite de ses enfants rebelles.
Car jusqu’à la fin des temps...
Les cieux racontent la gloire de Dieu, et le firmament annonce l’oeuvre de ses mains. (Psaume XIX,1-2).
***
Uranus
Planète géante gazeuse à peine visible a l’oeil nu à une distance moyenne du Soleil de 2 870 972 200 km.
Son diamètre équatorial est de 52 400 km. Sa période de révolution est de 84,016846 ans.
Sa période de rotation (jour) dure 17,23 heures.
Inclinaison orbitale : 0,76986°.
L’axe de rotation est incliné de 97,86°.
Sa vitesse orbitale moyenne est de 6,83 km/s.
La vitesse de libération équatoriale y est de 21,29 km/s.
Sa masse est de 14,48 (Terre = 1).
Sa densité : 1,3 (Terre = 1).
Sa gravité au sol : 1,15 (Terre = 1).
Température au sol : -197° là où la pression est de 1 bar.
Composants de l’atmosphère : H2, He, CH4.
Nombres d’anneaux : 11.
Ses satellites que l’on découvre au fil des années portent soit des numéros anonymes soit des noms tirés de l’oeuvre de Shakespeare : Cordelia (fille du roi Lear), Ophelia (fille de Polonius dans "Hamlet"), Bianca (soeur de "La Mégère apprivoisée"),  Cressida (fille de Calchas dans "Troilus et Cressida"), Desdemona (épouse d’Othello), Juliette (de Roméo...), Portia (épouse de "César"), Rosalind (l’androgyne de "Comme il vous plaira"), Puck (esprit malin du "Songe").
Seul Belinda porte le nom d’une héroïne d’Alexander Pope.

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