Une
récente étude, relayée par différents médias, vient de révéler qu'une
grande partie des élèves de nos écoles, collèges et lycées ignore
presque tout de l'histoire de France, comme de sa géographie d'ailleurs,
les deux matières étant liées dans l'organisation de l'enseignement.
Située dans le contexte d'une baisse
générale du niveau scolaire, cette situation, loin d'être nouvelle
(rappelons-nous le cri d'alarme lancé il y a environ 25 ans par Alain
Decaux), provient à la fois de la diminution constante depuis plusieurs
années du nombre d'heures de cours consacré à cette matière, du peu de
considération dont elle bénéficie, dès lors que l'histoire n'est pas
toujours sanctionnée par un examen en fin de cursus, et de la difficulté
croissante à transmettre la connaissance du passé de notre nation à des
enfants issus de civilisations de plus en plus étrangères à la nôtre.
A ce sujet, les pouvoirs publics portent
une lourde responsabilité dans cet échec, dans la mesure où ils
imposent dès l'école primaire, parallèlement à l'histoire de France,
l'enseignement de celle d'autres pays, notamment d'Afrique, continent
dont sont originaires un nombre croissant d'élèves, afin de les aider à
conserver leur propre culture.
Or, les mesures visant à relativiser
l'importance de la connaissance de l'histoire de leur patrie d'adoption
pour des jeunes venus d'ailleurs, ne peuvent qu'aggraver le fossé qui
les sépare de leurs condisciples "gaulois" et créer des tensions
d'autant plus graves que sévit l'idéologie de la repentance au détriment
des seuls Français, favorisant ainsi les revendications victimaires de
certaines communautés qui peuvent, de surcroît, s'appuyer sur les lois
mémorielles édictées par le législateur.
Si la Troisième République, sous le haut
patronage de Jules Michelet, relayé par Ernest Lavisse pour rédiger les
manuels scolaires, utilisa l'enseignement de l'histoire pour former des
générations de citoyens fiers de leur passé et prêts à se battre pour
défendre la patrie et reconquérir ses territoires perdus, le
gouvernement actuel devrait prendre conscience que grâce à cette
discipline, il dispose de l'ultime moyen encore à sa disposition pour
reconstruire une cohésion nationale qui se délite chaque jour davantage.
Si le ministre de l'Education nationale,
Vincent Peillon, cherchait vraiment à refonder l'école comme il
l'affirme, il confierait à nos pédagogues, non pas le devoir de répandre
de fumeuses théories sur l'identité de genre, mais la mission de faire
aimer la France à une jeunesse déracinée, en lui dispensant un
enseignement valorisant de son histoire.
Conscients toutefois qu'une telle "révolution culturelle" ne sera jamais réalisée par la gauche, ni d'ailleurs par la droite UMP, également responsable du naufrage de l'institution scolaire, les Français soucieux de l'avenir de notre pays savent que seuls les patriotes regroupés sous la bannière du Rassemblement Bleu Marine ont la volonté de restaurer la France et de transmettre à ses enfants l'immense héritage reçu de leurs ancêtres.
Conscients toutefois qu'une telle "révolution culturelle" ne sera jamais réalisée par la gauche, ni d'ailleurs par la droite UMP, également responsable du naufrage de l'institution scolaire, les Français soucieux de l'avenir de notre pays savent que seuls les patriotes regroupés sous la bannière du Rassemblement Bleu Marine ont la volonté de restaurer la France et de transmettre à ses enfants l'immense héritage reçu de leurs ancêtres.
par Laure FOURE Adhérente au SIEL http://www.siel-souverainete.fr
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