« La Foi, loin d’être l’éteignoir de la science et de l’esprit, en est la lumière véritable ». Fernand Crombette
Le créationnisme condamne les thèses
évolutionnistes de Darwin publiées en 1859 dans De l’origine des espèces
par voie de sélection naturelle.
Les observations des créationnistes
dans les domaines de la géologie, de l’astronomie, prouveraient que la
création de la terre est indissociable des plans de Dieu. Ainsi, pour
certains d’entre eux, la terre serait le centre de notre système
solaire, tandis que les autres planètes, comme Jupiter, Mars,
graviteraient autour d’un point proche du soleil. C’est le schéma
géocentriste. Les géocentristes pensent que la thèse officielle de
l’héliocentrisme (le soleil centre du système solaire), tout comme celle
de la relativité d’Einstein, ne sont pas fondées.
Le géocentrisme et la religion
Sous le titre « Saint Thomas d’Aquin
était géocentriste », le bulletin n° 5 de juin 2001 Aux Amis du Christ
Roi de France, avance : « On peut raisonnablement se demander si Galilée
était cabaliste et s’il a pris dans le Zohar l’idée de ses recherches.
(…) Le débat du géocentrisme et de l’héliocentrisme est essentiel car
nous sommes au cœur du différend entre les fidèles de Jésus-Christ et
ses ennemis. De ces deux théories naissent deux systèmes philosophique
et religieux contradictoires, comme l’a bien démontré le Père Meinvielle
dans De la Cabale au progressisme. Le géocentrisme a été longtemps
celui de la civilisation chrétienne. L’héliocentrisme est un
enseignement issu de la Cabale ».
A cet effet, David Drach (dit le
Chevalier Drach), rabbin converti au catholicisme au cours du XIXe
siècle, affirme dans « De l’harmonie entre l’Eglise et la Synagogue »
que la sainte Cabale des grands prêtres hébreux enseignait le double
mouvement (annuel et diurne) de la terre. Etienne Couvert affirme : «
C’est bien un culte solaire que Copernic et Galilée pratiquaient. Ce fut
à la lumière de ces textes que les juges du saint-Office ont condamné
Galilée »1.
Le géocentrisme et la science
Le CESHE mentionne dans « Galilée
avait-il tort ou raison ? » que « les expériences de Michelson (premier
prix Nobel scientifique amé -ricain) faites en 1887 et en 1924, prouvent
définitivement que la terre est quasiment fixe par rapport à l’éther
dans son mouvement annuel et ne tourne donc pas autour du soleil ». Le
géocentrisme est également défendu par Yves Nourrissat, l’autrichien
Helmut Posch dans Das wahre Weltbild nach Hildegard von Bingen (La vraie
conception du monde selon Hildegard von Bingen) (1998), l’astronome
protestant danois Tycho Brahe dont Kepler est l’élève et aussi Fernand
Crombette. A l’époque de la Grèce antique, Aristote considère l’univers
comme géocentrique. Tous ces noms montrent que l’héliocentrisme n’est
pas une évidence partagée par tous les grands scientifiques. Il peut
être sujet à contestation.
Le Loch Ness, explication biblique ?
Le créationnisme comprend la
cryptozoologie qui est l’étude d’animaux inconnus et non répertoriés par
la science. Sous le nom de « Behemoth », le Livre de Job (XXXX, 10)
produit la description d’un monstre laissant penser à un dinosaure.
C’est une des raisons pour lesquelles, les antidarwinistes soutiennent
en outre la plausibilité du monstre du Loch Ness. Tous ne soutiennent
pas que Nessie nage dans les profondeurs du loch écossais, mais que son
existence peut trouver moult arguments, surtout depuis que des
apparitions semblables auraient été constatées dans les lacs d’Italie du
Nord, au lac Champlain (entre le Québec et les Etats-Unis), au lac
Titicaca ou encore en Norvège.
La revue Leviathan étudie ce dernier
cas : « Une équipe de scientifiques qui était sur les traces du Loch
Ness, a récemment rejoint les rives du Fjord de Roemsjoen. Des témoins
affirment avoir aperçu un monstre semblable à celui du Loch Ness. Les
récits de ce genre ne sont pas rares dans ce coin de Norvège. Les
premiers remontent au XVIIIe siècle. Cette nouvelle a même été diffusée
par la BBC et The Sunday Herald du 12 juillet 2002. Il y a quelques
années, de tels témoignages avaient conduit plusieurs expéditions
scientifiques au Congo, dans la forêt équatoriale de Mokele Mbembe. Pour
les créationnistes, ces monstres ne seraient rien d’autres que les
survivants des derniers dinosaures, des rescapés du Déluge »2.
Des œuvres d’art représentent des
dragons. Ce sont des mosaïques romaines, un sceau minoen datant de 1 600
ans av. J.-Ch. Le folklore sioux fait état d’un oiseau géant abattu par
la foudre. Des dessins dans les grottes du grand canyon et les drakkars
des Vikings reproduisent ces drôles d’animaux. Toutes les cultures
anciennes les mentionnent. S’agit-il de simples légendes ? Y a t-il
vraiment 70 millions d’années que les dinosaures ont disparu ?
D’anciens livres comme Historia
Animalium au XVe siècle enseignent que ces créatures préhistoriques
existent mais sont extrêmement rares. Au XVIe siècle siècle, le
naturaliste Ulysses Aldrovandus évoque l’histoire d’un berger appelé
Battista qui aurait tué en 1572 un grand lézard ressemblant à un
Tanystropheus près de Bologne. En 1977, au Japon, un bateau de pêche a
pris dans ses filets une énorme carcasse ressemblant à celle d’un
Plésiosaure (dinosaure marin comme le Loch Ness). Dans les années 1980,
assisté par une équipe de géologues, le Dr Clifford Wilson témoigne
avoir trouvé au Mexique et au Texas des empreintes de dinosaures et
d’hommes datant d’une époque « récente » sur des plaques de craie. Dans
After the flood, Bill Cooper consacre deux chapitres répertoriant
quatre-vingt-un lieux de Grande-Bretagne où l’homme et les dinosaures se
seraient « côtoyés ». Il relate le cas d’un reptile énorme qui aurait
vécu dans le Suffolk en 1405 : « A côté de la ville de Bures, à Sudbury,
est apparu un genre de dragon qui provoqua une grande panique parmi les
villageois. C’était une bête qui avait un corps énorme, une Crète
au-dessus de la tête, des dents pointues et une énorme queue ». Un autre
paragraphe mentionne un témoignage concernant des empreintes de
reptiles volants trouvées au Pays de Galles à la fin du XIXe siècle dans
les bois bordant le château de Penlin. Ces récits rappellent
étrangement ceux de l’aigle de Haast éteint au XVe siècle en
Nouvelle-Zélande abordé en introduction du présent livre.
Concernant Nessie, le plésiosaure du
Loch Ness, B. Cooper développe que l’Ecosse compte plusieurs lochs où
d’autres monstres auraient été aperçus. Le Loch Monar où depuis la
Seconde Guerre mondiale, plus de quarante témoignages ont été
enregistrés. Les défenseurs du Loch Ness affirment que certaines
photographies ont déjà été reconnues comme exactes par le corps
scientifique, avant d’être officiellement considérées comme fausses. Par
exemple, publiées dans le Spiegel du 30 juillet 1979, les photographies
de Frank Searle sont à présent controversées. Pour avoir soutenu la
théorie de l’existence du monstre du Loch Ness, certaines personnes ont
perdu leur profession. Dans les années cinquante, Gordon Atwater doit
partir du Hayden Planetarium et le zoologiste Denys Tucker est contraint
de quitter le peu respectable British Museum. Dans The Enigma of Loch
Ness (1991), le Pr Henry Bauer note l’importance et le sérieux de tels
sujets.
1 Etienne Couvert, La gnose contre la foi, Editions de Chiré, 1989.
2 Leviathan n° 26 de janvier 2003 dans l’article Op zoek naar Nessie in Noorwegen (A la recherche de Nessie en Norvège).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire