Calendrier de Coligny
Système de datation d’inspiration druidique
Nous
sommes en l’an 4386 (2012-2013, ère vulgaire) et cette datation est
issue du calendrier de Coligny découvert en 1897 dans un champs près des
villages de Verpoix et Charmoux-en-Coligny sur la communes de Coligny dans le département de l’Ain.
(cliquer sur l’image)
Il
existe au moins trois systèmes de datation d’inspiration druidique. Le
premier se réclame d’une tradition bardique galloise fait remonter l’ère
druidique en 2373 avant Jésus-Christ. L’année gauloise MMMMCCCLXIIII
(4374) chevaucherait donc nos années 2000 et 2001. Ce système est celui
qui parait le plus crédible et c’est donc lui que j’ai utilisé pour
l’applet. Par contre, les cycles trentenaires et quinquennals ne
semblent avoir débuté qu’en 855 avant Jésus-Christ, c’est à dire l’année
gauloise MDLXVIIII (1569).
Le
calendrier de Coligny est un calendrier luni-solaire qui présente 5
années de 12 mois de 29 ou 30 jours. La journée gauloise se compose
d’une nuit suivie d’un jour, cette durée se nomme « latis » (pl. « lates
»). Le changement de date intervient au coucher du soleil. Les mois
sont divisés en deux quinzaines et à chaque jour correspond un trou, où
l’on place une goupille pour indiquer la date. L’ajout de deux mois
supplémentaires est nécessaire pour le faire coïncider avec le
calendrier solaire, à la fin d’une période de 30 ans, période qui
correspond à un « siècle » celtique. Pour certains, le mot « atenoux
» semble désigner la pleine lune, mais Pline l’Ancien indique que les
Gaulois démarrent leur mois le sixième jour de la lune montante, ce qui
correspond au premier quartier ; « atenoux » étant situé 15 jours plus
tard, il indiquerait plutôt le dernier quartier. « matu » et « anmatu » indiquent certainement les périodes (jours & mois) fastes et néfastes.
Les douze mois avec leur durée et leur attribut sont : Samonios (30 jours, matu), Dumanios (29 jours, anmatu), Riuros (30 jours, matu), Anagantios (29 jours, anmatu), Ogroniv (30 jours, matu), Cutios (30 jours, matu), Giamonios (29 jours, anmatu), Simivi Sonnios (30 jours, matu), Equos (30 jours, anmatu), Elembius (29 jours, anmatu), Aedrinnis (30 jours, matu), Cantlos (29 jours, anmatu) ; auxquels il faut ajouter les deux mois supplémentaires : le premier, (entre Cantlos et Samonios, 30 jours, matu), dont nous ignorons le nom, son en tête n’ayant pu être reconstitué complètement (certains le nomment d’après le dernier mot retrouvé sur sa colonne : Quimon) et Ciallos (entre Cutios et Giamonios, 30 jours, matu).
On remarque que les mois de 29 jours sont tous notés « anmatu » et que les mois de 30 jours sont notés « matu », sauf celui d’Equos. Mais dans le calendrier de Coligny, on n’a retrouvé que 3 de ses occurrences (sur 5), d’où l’hypothèse émise en 1924 par l’Irlandais MacNeill qu’il puisse avoir comporté 28 jours sur les 2 mois manquants : ce comput aurait l’avantage de donner un lustre de 1831 jours, très proche des 62 lunaisons de 1830,89 jours.
En ce qui concerne l’année tropique, on compte un retard de 4,789 jours par lustre de 5 ans (5×365,2422 – 1831), qui aboutissent à un écart de 28,734 jours par siècle de 30 ans : le siècle gaulois pourrait alors se marquer par l’absence d’un des 2 mois intercalaires de 30 jours pour rétablir l’alignement avec le soleil, ce qui s’accorderait avec l’inscription « sonnocingos » (traduite par « course du soleil », d’après les racines « *son » : « soleil » et « *cing » : course, marche, retrouvée dans « Vercingétorix ») sur le second mois intercalaire.
La fête de Samain ou Trinoxtion samoni (les « Trois nuits de Samonios »), située approximativement le 1er novembre , marque le début de l’année liturgique celtique.
La répugnance des druides à consigner leur savoir par écrit indique un contexte gallo-romain, et l’on retient la fin du IIe siècle après Jésus Christ pour la date de fabrication du calendrier. Sa complexité dénote de bonnes connaissances astronomiques, ainsi qu’une lente élaboration.
Les douze mois avec leur durée et leur attribut sont : Samonios (30 jours, matu), Dumanios (29 jours, anmatu), Riuros (30 jours, matu), Anagantios (29 jours, anmatu), Ogroniv (30 jours, matu), Cutios (30 jours, matu), Giamonios (29 jours, anmatu), Simivi Sonnios (30 jours, matu), Equos (30 jours, anmatu), Elembius (29 jours, anmatu), Aedrinnis (30 jours, matu), Cantlos (29 jours, anmatu) ; auxquels il faut ajouter les deux mois supplémentaires : le premier, (entre Cantlos et Samonios, 30 jours, matu), dont nous ignorons le nom, son en tête n’ayant pu être reconstitué complètement (certains le nomment d’après le dernier mot retrouvé sur sa colonne : Quimon) et Ciallos (entre Cutios et Giamonios, 30 jours, matu).
On remarque que les mois de 29 jours sont tous notés « anmatu » et que les mois de 30 jours sont notés « matu », sauf celui d’Equos. Mais dans le calendrier de Coligny, on n’a retrouvé que 3 de ses occurrences (sur 5), d’où l’hypothèse émise en 1924 par l’Irlandais MacNeill qu’il puisse avoir comporté 28 jours sur les 2 mois manquants : ce comput aurait l’avantage de donner un lustre de 1831 jours, très proche des 62 lunaisons de 1830,89 jours.
En ce qui concerne l’année tropique, on compte un retard de 4,789 jours par lustre de 5 ans (5×365,2422 – 1831), qui aboutissent à un écart de 28,734 jours par siècle de 30 ans : le siècle gaulois pourrait alors se marquer par l’absence d’un des 2 mois intercalaires de 30 jours pour rétablir l’alignement avec le soleil, ce qui s’accorderait avec l’inscription « sonnocingos » (traduite par « course du soleil », d’après les racines « *son » : « soleil » et « *cing » : course, marche, retrouvée dans « Vercingétorix ») sur le second mois intercalaire.
La fête de Samain ou Trinoxtion samoni (les « Trois nuits de Samonios »), située approximativement le 1er novembre , marque le début de l’année liturgique celtique.
La répugnance des druides à consigner leur savoir par écrit indique un contexte gallo-romain, et l’on retient la fin du IIe siècle après Jésus Christ pour la date de fabrication du calendrier. Sa complexité dénote de bonnes connaissances astronomiques, ainsi qu’une lente élaboration.
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Détail du calendrier de Coligny
(cliquer sur l’image)
Statue en bronze et calendrier gaulois trouvés près de Coligny dans l’Ain en 1897, visibles au musée gallo-romain de Lyon
La
datation bardique galloise est celle qui épouse au plus près la
chronologie de l’Oera Linda Boek. Le bouquin fondamental à ce sujet est «
Survivors of the Great Tsunami » d’Alewyn Raubenheimer, malheureusement
toujours pas traduit en français. 855 avant Jésus Christ nous rapproche
plutôt des calendriers étrusques. Nous devons être en l’an 4386.
Puisse-t-il être héroïque et magique. En remontant dans le temps comme
dans une simulation au planétarium, on devrait voir les étoiles danser.
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