Face à la propagande concernant la manifestation algérienne
du 17 octobre 1961 à Paris, laissons parler les chiffres. Ce jour-là, il
y eut trois morts, mais le seul relevé dans le périmètre de la
manifestation avait pour nom Guy Chevalier, retrouvé le crâne fracassé
devant le cinéma Rex.
[...] la seule victime retrouvée dans le périmètre de la dite
manifestation étant française « de souche », une conclusion s’impose :
le prétendu « massacre » d’Algériens du 17 octobre 1961 n’a pas fait le
moindre mort algérien… Et pourtant, la gauche française organise chaque
année une cérémonie à la mémoire de ces « martyrs algériens ». [...]
Comment expliquer une telle manipulation ? Le montage, car il s’agit
bien de cela, a réussi grâce à la mobilisation d’un lobby
particulièrement actif appuyé sur des militants totalement immergés dans
les cercles de pouvoir et d’opinion qui ont :
1- Joué sur les dates, ajoutant des morts antérieurs et postérieurs à la manifestation du 17 octobre 1961.
2- Comptabilisé des morts qui n’avaient aucun lien avec ladite manifestation.
3- Inventé des noyades policières dans la Seine, attribuant à la
police celles qui furent le fait du FLN. Ainsi, pour tout le mois
d’octobre 1961, sur les 34 cadavres d’Algériens retirés de la Seine ou
de la Marne, notamment aux barrages de Suresnes et de Bezons, puis
conduits à l’Institut médico-légal, (la Morgue), la quasi totalité était
des victimes du FLN.
4- Inventé des cimetières clandestins et des charniers dont nulle trace n’a jamais été retrouvée.
5- Manipulé les chiffres en additionnant les cadavres non identifiés
reçus à l’Institut médico-légal au nombre des disparus et à celui des
Algériens transférés administrativement en Algérie après qu’ils eurent
été arrêtés le 17 octobre.
6- Compté plusieurs fois les mêmes individus dont les noms furent orthographiés différemment.
Les faits sont donc sans appel et pourtant, vautrée dans un
ethno-masochisme devenu pathologique, la gauche française continuera
inlassablement à commémorer un prétendu massacre et à exiger
l’auto-flagellation nationale.
Sans s’être le moins du monde documenté, comme lors de ses deux
discours de Dakar et d’Alger, François Hollande a engagé la
responsabilité de la France dans un massacre imaginaire, fruit de la
plus grossière propagande. L’Histoire lui demandera donc des comptes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire