La
société moderne est fondée sur le mensonge et la falsification de
l’Histoire. Pour asseoir un pouvoir usurpé et fondé sur des principes
démoniaques, sa propagande tente de salir tout ce qui précède ou
s’oppose à la Révolution. C’est pourquoi l’ouvrage d’Alain Pascal La
Renaissance, cette imposture, troisième tome de son ambitieux projet
intitulé La guerre des gnoses, peut être considéré, sans exagération,
comme un ouvrage majeur.
Le point de départ de cette oeuvre polémique est d’une implacable logique. Puisque Jacques Heers, dans son ouvrage Le Moyen-Âge cette imposture, a démontré que le “Moyen-Âge” n’existait pas, car l’héritage culturel antique n’a jamais été perdu pendant les temps féodaux, on doit en conclure que la “Renaissance” n’existe pas non plus. On ne peut redécouvrir ce qui n’est pas perdu, ressusciter ce qui n’est pas mort.
La seule chose que la prétendue Renaissance ait effectivement redécouvert et réanimé, c’est une religiosité païenne, panthéiste et opposée à l’ascèse, que le christianisme avait heureusement supplantée. L’”Humanisme” renaissant, loin d’être un progrès, est une régression vers le paganisme, et par conséquent l’inhumanité. Il n’est bien sûr pas fortuit que la date que l’on donne pour marquer le début de la Renaissance, 1453, soit celle de la chute de l’Empire chrétien d’Orient sous le joug ottoman.
Retour au paganisme
L’”histoire officielle” n’exalte la Renaissance que parce qu’elle est antichrétienne et ainsi source de la modernité. « Nous attaquons la Renaissance, écrit l’auteur, ou plus exactement le mythe de la Renaissance, parce que ce mythe ouvre les Temps modernes, lesquels sont les temps du plus grand échec de l’homme depuis le début de l’Histoire […] ».
Tout comme les grands penseurs contre-révolutionnaires, Alain Pascal insiste sur le lien entre Renaissance, Réforme et Révolution, symptômes d’une même « philosophie moderne » refusant le concept d’autorité au nom d’une auto-divinisation de l’homme. Cette promesse d’une divinisation sans Dieu n’est autre que le mensonge qui a entraîné la chute de nos premiers parents, à qui Satan a dit : « Vous serez comme des dieux ». Cela explique que les idées modernes d’affranchissement et de liberté individuelle n’aboutissent qu’a l’esclavage spirituel et social. C’est donc pour défendre la véritable liberté et la véritable civilisation que l’on doit dénoncer l’imposture de la “Renaissance” et de l’”Humanisme”.
Ainsi Alain Pascal se veut-il « antimoderne parce que la finalité de la Révolution n’est pas la liberté ni le progrès comme on veut le faire croire, mais la soumission de l’humanité, et que celle-ci passe par la mort de la civilisation occidentale, la seule qui ait offert la liberté parce que sa tradition était le christianisme. »
Retour à la barbarie
C’est ce qui l’entraîne à affirmer que la modernité s’oppose avant tout à la Tradition chrétienne par ses présupposés religieux. Le christianisme traditionnel révèle la Création ex nihilo du monde par le Dieu trinitaire transcendant. Ce qui suppose à la fois la liberté de l’homme et la possibilité de l’existence du mal. Or, tous les systèmes modernes, qu’il désigne sous l’appellation générale de “gnostiques”, sont des monismes, c’est-à-dire des conceptions ne reconnaissant qu’un seul principe : la matière ou l’esprit. Quelle que soit la version de ce monisme, il aboutit à un panthéisme, donc à un athéisme, car la transcendance divine est niée. Et il aboutit surtout à une négation de la valeur de la personne humaine, qui n’est plus un être unique, créé à l’image de Dieu, mais une partie du grand Tout, à la fois interchangeable et supprimable à volonté.
La barbarie sacrificielle moderne n’est que la conséquence d’une fausse anthropologie, fondée sur une fausse philosophie, « irrationnelle » dans le plein sens du terme, car refusant l’Incarnation du Verbe pour le salut du monde.
La lecture de cet ouvrage, qui combat toutes les idées reçues concernant les premiers grands “humanistes” comme Erasme, Ficin ou Boccace, sera donc salutaire à tout traditionaliste, en ce qu’il retrace la généalogie des mensonges contemporains, et participe à une redécouverte de l’histoire véritable, défigurée par la désinformation démocratique.
Jean d’OMIAC L’Action Française 2000 du 6 au 19 septembre 2007
* Alain Pascal : La Renaissance, cette imposture. Èd. L’Æncre. 408 pages, 24 euros.
Le point de départ de cette oeuvre polémique est d’une implacable logique. Puisque Jacques Heers, dans son ouvrage Le Moyen-Âge cette imposture, a démontré que le “Moyen-Âge” n’existait pas, car l’héritage culturel antique n’a jamais été perdu pendant les temps féodaux, on doit en conclure que la “Renaissance” n’existe pas non plus. On ne peut redécouvrir ce qui n’est pas perdu, ressusciter ce qui n’est pas mort.
La seule chose que la prétendue Renaissance ait effectivement redécouvert et réanimé, c’est une religiosité païenne, panthéiste et opposée à l’ascèse, que le christianisme avait heureusement supplantée. L’”Humanisme” renaissant, loin d’être un progrès, est une régression vers le paganisme, et par conséquent l’inhumanité. Il n’est bien sûr pas fortuit que la date que l’on donne pour marquer le début de la Renaissance, 1453, soit celle de la chute de l’Empire chrétien d’Orient sous le joug ottoman.
Retour au paganisme
L’”histoire officielle” n’exalte la Renaissance que parce qu’elle est antichrétienne et ainsi source de la modernité. « Nous attaquons la Renaissance, écrit l’auteur, ou plus exactement le mythe de la Renaissance, parce que ce mythe ouvre les Temps modernes, lesquels sont les temps du plus grand échec de l’homme depuis le début de l’Histoire […] ».
Tout comme les grands penseurs contre-révolutionnaires, Alain Pascal insiste sur le lien entre Renaissance, Réforme et Révolution, symptômes d’une même « philosophie moderne » refusant le concept d’autorité au nom d’une auto-divinisation de l’homme. Cette promesse d’une divinisation sans Dieu n’est autre que le mensonge qui a entraîné la chute de nos premiers parents, à qui Satan a dit : « Vous serez comme des dieux ». Cela explique que les idées modernes d’affranchissement et de liberté individuelle n’aboutissent qu’a l’esclavage spirituel et social. C’est donc pour défendre la véritable liberté et la véritable civilisation que l’on doit dénoncer l’imposture de la “Renaissance” et de l’”Humanisme”.
Ainsi Alain Pascal se veut-il « antimoderne parce que la finalité de la Révolution n’est pas la liberté ni le progrès comme on veut le faire croire, mais la soumission de l’humanité, et que celle-ci passe par la mort de la civilisation occidentale, la seule qui ait offert la liberté parce que sa tradition était le christianisme. »
Retour à la barbarie
C’est ce qui l’entraîne à affirmer que la modernité s’oppose avant tout à la Tradition chrétienne par ses présupposés religieux. Le christianisme traditionnel révèle la Création ex nihilo du monde par le Dieu trinitaire transcendant. Ce qui suppose à la fois la liberté de l’homme et la possibilité de l’existence du mal. Or, tous les systèmes modernes, qu’il désigne sous l’appellation générale de “gnostiques”, sont des monismes, c’est-à-dire des conceptions ne reconnaissant qu’un seul principe : la matière ou l’esprit. Quelle que soit la version de ce monisme, il aboutit à un panthéisme, donc à un athéisme, car la transcendance divine est niée. Et il aboutit surtout à une négation de la valeur de la personne humaine, qui n’est plus un être unique, créé à l’image de Dieu, mais une partie du grand Tout, à la fois interchangeable et supprimable à volonté.
La barbarie sacrificielle moderne n’est que la conséquence d’une fausse anthropologie, fondée sur une fausse philosophie, « irrationnelle » dans le plein sens du terme, car refusant l’Incarnation du Verbe pour le salut du monde.
La lecture de cet ouvrage, qui combat toutes les idées reçues concernant les premiers grands “humanistes” comme Erasme, Ficin ou Boccace, sera donc salutaire à tout traditionaliste, en ce qu’il retrace la généalogie des mensonges contemporains, et participe à une redécouverte de l’histoire véritable, défigurée par la désinformation démocratique.
Jean d’OMIAC L’Action Française 2000 du 6 au 19 septembre 2007
* Alain Pascal : La Renaissance, cette imposture. Èd. L’Æncre. 408 pages, 24 euros.
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