Le
29 mai 1453, l’Empire romain d’Orient (« empire byzantin »)
s’effondrait avec la chute de Constantinople, accompagnée de massacres
des civils, tueries, viols et sacrilèges commis par les sectateurs de
Mahomet.
« Durant toute cette journée, les Turcs firent, par toute la cité, un grand carnage de chrétiens.
Le sang coulait sur la terre comme s’il en pleuvait et formait de vrais
ruisseaux. … Georges Phrantzes dit aussi que, ‘en certains endroits, le
sol disparaissait sous les cadavres et que l’on ne pouvait passer par
les rues’.
‘…
Ils volent, dérobent, tuent,… font captifs femmes, enfants, vieillards,
jeunes gens, moines, hommes de tous âges, de toutes conditions’.
…
Ils prenaient les trésors et les vases sacrés, dépeçaient les reliques
et les jetaient au vent; ils exhibaient dans les rues puis dans leurs
camps, le soir, des crucifix montrant le Christ coiffé de l’un de leurs
bonnets rouges. De Sainte-Sophie, ils firent d’abord une écurie. Un
nombre incalculable de manuscrits précieux, ouvrages des auteurs grecs
ou latins de l’Antiquité, furent brûlés ou déchirés.
Les
religieuses, violées par les équipages des galères, étaient vendues aux
enchères. … ‘Cette cohue de toutes les nations, ces brutes effrénées,
se ruaient dans les maisons, arrachaient les femmes, les traînaient, les
déchiraient ou les forçaient, les déshonoraient, les violentaient de
cent façons aux yeux de tous dans les carrefours’.
Pendant trois jours, ce fut aussi une terrible chasse et un immense marché aux esclaves.
… Aucune bataille, aucune conquête n’avait jamais donné en si peu de
temps autant de captifs. Ils furent vendus et revendus par la
soldatesque puis par les mercantis de toutes sortes, séparés les uns des
autres, promis aux travaux misérables jusqu’aux plus lointaines
provinces du monde musulman.
… Mehmet
avait ordonné que les familles des dignitaires grecs soient réduites à
la plus dure et à la plus humiliante des servitudes. Il s’était fait
réserver les filles les plus belles et les plus jeunes adolescents et il
fit don de quarante très jeunes gens et de quarante vierges au pacha de
Babylone. D’autres enfants grecs furent envoyés jusqu’à Tunis et à
Grenade.
…
Les habitants de Constantinople échappés aux massacres et à l’esclavage
avaient fui. Ce n’était plus qu’une ville en grande partie dévastée et
vide d’hommes.
… La chute de l’Empire byzantin marquait la fin d’un monde et jetait à bas l’héritage de l’antique Rome ».
Rappelons que Mehmet II
(Mohamed II) ne rêva « que d’entrer en maître dans cette Constantinople
chrétienne, qu’il voulait capitale de l’Islam. Ce jeune homme cultivé,…
ami des arts et des lettres, avait fait massacrer ses frères en bas âge
et faisait, à chaque campagne, scier en deux ou empaler les chefs ennemis prisonniers« .
Source : Jacques Heers, Chute et mort de Constantinople, Perrin, Collection Tempus, Paris 2007, p. 239, 252-259.
Un livre que l’on peut acquérir en ligne sur la Librairie française, ici.
Il y a aussi, Constantinople, la perle du Bosphore, de Jean Castrillo
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Il y a aussi, Constantinople, la perle du Bosphore, de Jean Castrillo
1 commentaire:
Blog(fermaton.over-blog.com),No-21. -THÉORÈME HISTORIA. - La chute des empires.
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