En 1992 parut en Allemagne un livre qui fit l’effet d’une petite bombe : Das Ende der Lügen [La fin des mensonges], signé par l’historienne juive russe Sonia Margolina. L’auteur, qui ne cache pas qu’elle est la fille d’un bolchevik russe, faisait une description honnête et réaliste de la participation juive massive dans les atrocités bolcheviques, un sujet habituellement tabou.
Extraits choisis :
« Si l’officier, l’officiel aristocrate ou le bureaucrate en uniforme étaient typiques du régime tsariste, ensuite sous le nouveau pouvoir révolutionnaire bolcheviste, le commissaire juif avec sa veste de cuir et son pistolet automatique, qui parlait souvent mal le russe, devint un spectacle courant dans la rue. »
« Mais en tous cas, des débordements de potentiels destructeurs, criminels et pathologiques, qui s’étaient accumulés à l’intérieur de la communauté juive, se mirent en mouvement dans les premières années de la Révolution Soviétique… Le problème était que les Juifs avaient pris le pouvoir pour la première fois dans l’histoire russe. Et pour la première fois ils apparaissaient non comme des victimes, mais comme des agresseurs… Quoi qu’il en soit, les horreurs de la révolution, de la guerre civile et des répressions qui s’ensuivirent ne peuvent pas être séparées du règne de la terreur instauré par les commissaires juifs.
Tout à fait typiques étaient les révolutionnaires juifs comme Jakov Bljumkin, un socialiste de gauche, qui tua l’ambassadeur allemand von Mirbach en 1918. Cet aventurier névrosé avait été accepté par la Tcheka en récompense de ses services rendus aux bolcheviks. Nadesha Mandelstam raconta dans ses mémoires que dans un café de Kiev Bljumkin montrait à une foule horrifiée des formulaires en blanc de condamnation à mort. Il se vantait qu’il pouvait inscrire tout nom qu’il voulait sur les formulaires de mort imprimés à l’avance. Mandelstam le décrivit comme un mélange de meurtrier et d’intellectuel – pas un personnage typique de cette époque. »
« Pour une personne impartiale comme l’historien Boris Paramanov, qui vit à New York, la présence juive dans le pouvoir était si frappante qu’il se demandait si la promotion des Juifs à des postes de direction n’avait pas été une ‘gigantesque provocation’ envers le peuple russe. »
« Les Juifs du monde entier soutenaient le pouvoir soviétique, et restaient silencieux face à toute critique venant de l’opposition. »
« La participation enthousiaste des Juifs bolcheviks à la subjugation et à la destruction de la Russie fut disproportionnée. Ce fut un péché historique qui était porteur de sa propre punition. Le pouvoir soviétique serait confondu avec le pouvoir juif, et la haine furieuse contre les bolcheviks deviendrait de la haine contre les Juifs… Il y avait maintenant des Juifs partout et à tous les niveaux du pouvoir. Le peuple russe voyait les Juifs à la tête de la Ville du Tsar, Moscou, où le nouveau pouvoir soviétique était concentré, et aussi comme commandants de l’Armée Rouge… »
« Le citoyen russe ordinaire avait une bonne chance d’avoir affaire à un interrogateur et à un exécuteur juif. Partout où le Russe allait, il rencontrait un Juif dans un poste supérieur. Ce n’est pas une surprise, quand les Russes d’aujourd’hui comparent leur situation avec celle du passé, s’ils arrivent à la conclusion que le pouvoir actuel [de Eltsine] est à nouveau juif et donc si horrible. »
« Le peuple était révolté par le fait que des communistes juifs participent à la destruction des églises russes. »
« A la fin des années 20, on vit pour la première fois un nombre appréciable de communistes juifs investis d’un pouvoir de vie ou de mort dans les campagnes. C’est pendant la collectivisation que se fixa définitivement l’image du Juif comme ennemi implacable du paysan – jusque dans les endroits les plus reculés où personne n’avait jamais vu un Juif en chair et en os. »
« Les Juifs constituèrent l’élite de la révolution, ils étaient dans le camp des vainqueurs. »
« Il y a, dans cette histoire, des pages que l’on ne peut ouvrir sans frémir. Et ce sont précisément ces pages qui ont été sciemment et systématiquement occultées dans la conscience des Juifs. »
Sonia Margolina ose même remarquer :
« Le solide capital moral amassé par les Juifs après Auschwitz semble aujourd’hui épuisé. »
Nous laisserons la conclusion finale à Soljenitsyne, dans le second volume de son livre Deux siècles ensemble (édition française, Fayard 2002) : à l’argument habituel des Juifs d’aujourd’hui qui éludent (assez lâchement) la question en disant que les Juifs bolcheviks étaient des Juifs non-religieux, donc « renégats », Soljenitsyne répond : « les nations peuvent-elles renier leurs renégats ? ». Comme chacun sait, c’est une chose interdite aux Allemands.
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