Lénine n'a jamais dits aux bolcheviques d'arracher le pouvoir des mains du tsar. Il savait pertinemment que c'était impossible. Que s'est-il finalement passé ? Le pouvoir en Russie s'est effondré sur lui-même, victime de ses errements, du désastre de la guerre contre l'Allemagne, de l'incompétence de ses dirigeants, du discrédit de la famille impériale «envoutée» par Raspoutine.
Non, les bolcheviques n'ont jamais pris le pouvoir en Russie. Ils n'ont jamais tenté de cueillir le fruit encore vert. Ils se sont contentés d'attendre qu'il pourrisse tout seul et qu'il tombe de l'arbre. Ils savaient aussi qu'à ce moment là, ils ne seraient pas les seuls à vouloir le ramasser. C'était cela le moment décisif, cette période d'anarchie totale où un souffle de vent pouvait faire basculer l'histoire.
L'exécution du tsar et de la famille impériale signifia le basculement de la Russie dans un autre univers, où les anciennes règles n'avaient plus cours.
Le meurtre du tsar était fait pour annoncer au monde le message suivant : « Il n'y a plus de retour en arrière possible. »
Ces assassinats étaient, pour les révolutionnaires russes, une étape obligée.
Il faut se souvenir de l'axiome qui dit que « la légitimité prime la légalité. »
Jamais les masses ne les suivirent dans leur entreprise de destruction de la dynastie de droit divin dont elles étaient, depuis des siècles, les sujets. Sans la terreur, sans les meurtres de masses exercés sur leur propre peuple, les révolutionnaires ne pouvaient espérer tenir bien longtemps, parce qu'aux yeux de ce peuple, ils n'étaient rien. On ne leur devait aucun respect, aucune autre déférence que celle inspirée par la peur.
Ils ne purent commettre un tsaricide que parce que l'homme qui occupait cette fonction l'avait déjà, aux yeux de la population, largement trahie.
Nous pouvons remplacer la Révolution russe par la Révolution française. Les deux sont identiques.
D'après un texte d'André Waroch
Non, les bolcheviques n'ont jamais pris le pouvoir en Russie. Ils n'ont jamais tenté de cueillir le fruit encore vert. Ils se sont contentés d'attendre qu'il pourrisse tout seul et qu'il tombe de l'arbre. Ils savaient aussi qu'à ce moment là, ils ne seraient pas les seuls à vouloir le ramasser. C'était cela le moment décisif, cette période d'anarchie totale où un souffle de vent pouvait faire basculer l'histoire.
L'exécution du tsar et de la famille impériale signifia le basculement de la Russie dans un autre univers, où les anciennes règles n'avaient plus cours.
Le meurtre du tsar était fait pour annoncer au monde le message suivant : « Il n'y a plus de retour en arrière possible. »
Ces assassinats étaient, pour les révolutionnaires russes, une étape obligée.
Il faut se souvenir de l'axiome qui dit que « la légitimité prime la légalité. »
Jamais les masses ne les suivirent dans leur entreprise de destruction de la dynastie de droit divin dont elles étaient, depuis des siècles, les sujets. Sans la terreur, sans les meurtres de masses exercés sur leur propre peuple, les révolutionnaires ne pouvaient espérer tenir bien longtemps, parce qu'aux yeux de ce peuple, ils n'étaient rien. On ne leur devait aucun respect, aucune autre déférence que celle inspirée par la peur.
Ils ne purent commettre un tsaricide que parce que l'homme qui occupait cette fonction l'avait déjà, aux yeux de la population, largement trahie.
Nous pouvons remplacer la Révolution russe par la Révolution française. Les deux sont identiques.
D'après un texte d'André Waroch
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