Après les documents, précisions, témoignages, fournis tant par Jacques lsorni que par Jean Bourdier (entre autres), il semble difficile de contester que le meurtre de l'amiral Darlan n'ait pas été improvisé, de leur seul chef, par quelques monarchistes d'Alger. «Londres» était derrière. Et quand je dis «Londres», on comprend bien ce que parler veut dire: il ne s'agit évidemment pas de Churchill !
En fait, de Gaulle, en 1942, ne détenait que l'ombre d'un éventuel futur pouvoir, et il le savait fort bien. Au moment de l'invasion de la zone sud, sa terreur fut que Pétain écoutât l'amiral Auphan, et gagnat l'Afrique du Nord. (Du reste, de Gaulle ne devait jamais pardonner à Auphan d'avoir donné ce conseil...) Il est inutile, en effet, de s'attarder sur le fait que Pétain, auréolé alors des prestiges d'une évidente résistance, aurait rassemblé plus que jamais la France derrière lui, aurait renoué les meilleurs contacts avec les Alliés, en particulier les Etats-Unis, et que de Gaulle aurait tout bonnement disparu dans une trappe.
Ce qui n'était certainement pas le destin auquel il rêvait. Ce n'était pas pour cela que, depuis deux ans et demi, il s'échinait derrière un micro.
Il connut bientôt un immense soulagement : Pétain, pour le malheur général, refusa de partir.
Cependant, il restait une épine sérieuse en la personne de l'amiral Darlan, qui avait pris les choses en mains à Alger, et avec qui, déjà, les anglo-saxons traitaient.
Darlan était un danger moindre que Pétain sans doute, mais c'était tout de même un grand danger. Suffisant pour rendre précaire l'avenir, au moins politique, du général de Gaulle.
Dans ces conditions, l'adage romain saute aux lèvres: Is fecit cui prodest. A qui profitait, et à qui seulement, la mort de Darlan ? Vous m'avez compris.
Je ne dis pas qu'un ordre exprès fut donné par le chef de la France Libre. De Gaulle avait certainement lu Shakespeare. Il connaissait la réplique fameuse: « De ma part, c'eût été vilenie, de la tienne, loyal service. »
En pareil cas, il suffit, à bon escient, et devant qui il faut, de laisser tomber négligemment quelques mots équivoques, et dont on puisse au besoin révoquer, sinon la paternité, du moins la signification. Les bons serviteurs font le reste.
*
Après cela - on rencontre le surprenant attentat contre le général Giraud. Œuvre, fut-il dit, d'une sentinelle sénégalaise devenue folle, et que l'on se hâta de fusiller. Exactement comme on l'avait fait pour Bonnier de la Chapelle lorsqu'il eut abattu Darlan. Lorsqu'on se met aveuglément au service d'hommes des ténèbres, il faut s'attendre à sombrer bientôt dans la nuit.
Certes, Giraud, au moment où se produisit cet attentat à demi raté, avait d'ores et déjà été écarté du pouvoir par de Gaulle. Cependant, la situation était encore réversible, ou du moins, pouvait être considérée comme telle par un certain nombre de gens, des militaires en particulier. La haute silhouette de Giraud continuait donc, plus ou moins, à jeter de l'ombre à la haute silhouette de de Gaulle. Lequel était trop ombrageux pour aimer être ombragé.
Assurément, en cette affaire, les preuves certaines manquent, je crois, absolument. Cependant existe-t-il à la fois des présomptions. et des convictions. Giraud, pour sa part, ne sembla jamais douter que la main du Sénégalais eut été, lointainement et secrètement, armée par de Gaulle.
Il avait sans doute raison. Seulement, les chefs de maffia, les «parrains» ne se laissent jamais prendre la main dans le sac.
*
Nous n'en avons cependant pas fini avec les morts bizarres, avec les morts troublantes. J'ai dit déjà, à propos de Pierre Brossolette, que la Gestapo ne s'empara pas de lui par pur hasard.
Je l'ai dit, d'abord, parce que je le sais, parce que je sais qui, de Londres, s'arrangea pour que les Alemands aient leur proie. Je sais aussi que l'abominable délateur était agité par une jalousie et une rancune personnelles. Mais je suis amené aujourd'hui à penser qu'il ne fût, grâce à sa haine, qu'un instrument pour autrui.
Nous allons y revenir, mais examinons d'abord les autres éléments que nous pouvons posséder sur ce sujet.
Il y a d'abord, depuis peu, le livre de souvenirs que le général Jouhaud a publié, sous le titre: «La vie est un combat.» Nous y apprenons que Jouhaud se trouvait avec Brossolette (et quelques autres), lorsque l'un et l'autre essayèrent de gagner (ou de regagner) l'Angleterre, sur un rafiot invraisemblable. Jouhaud s'étonna sur-le-champ, s'étonne encore aujourd'hui d'anomalies manifestes dans cette opération. Il ne pouvait pas savoir, mais il faut qu'il sache, que quelque chose était, par trahison, truqué, afin qu'il y eût échec, et que Brossolette fut pris.
Voici à présent ce que m'écrit d'lrlande un correspondant qui est certainement placé pour ne pas parler au hasard :
Brossolette a été donné par Londres. Moulin a été trahi par un gaulliste, Hardy. Il n'y a aucun doute. C'est pourquoi on ne fera pas venir en France le chef de la Gestapo de Lyon. Il aurait trop de choses à dire. Et s'il était extradé, on s'arrangerait pour le faire mourir en prison avant qu'il parle.
J'ai laissé, pour ne pas hacher la citation, l'amalgame Brossolette-Moulin_ C'est d'ailleurs, on va le voir, un amalgame auquel je crois - mais nous y reviendrons tout à l'heure. Pour l'instant, restons-en à Brossolette.
Car ne s'exprimait pas sans doute non plus à tort et à travers, ce conseiller municipal de Paris, qui était à Londres pendant la guerre, et qui, entre quatre-z-yeux, affirmait littéralement ceci: « Brossolette, Yeo Thomas, Jean Moulin, ont été donnés de Londres en même temps.»
En tout cas, pour ce qui concerne Pierre Brossolette, le donneur peut être content. Puisqu'il vit toujours, je lui apprendrai ce détail, qu'il ne connaît sans doute pas, et qui ne pourra que lui prouver la parfaite réussite de son œuvre : lorsque Brossolette, détenu dans les locaux de la Gestapo, eut réussi, profitant d'une inadvertance de ses gardiens, à se précipiter par la fenêtre du cinquième étage, il ne mourut pas en s'écrasant au sol. On ramassa son corps brisé, et on le transporta à l'hôpital Lariboisière, où il fut simplement mis à part, et laissé à son sort, les Allemands ayant compris que, dans l'état où il était, ils ne pourraient plus rien tirer de lui.
Cependant, dans sa chute, le ventre de Brossolette avait éclaté comme une grenade trop mûre, et il mit quarante-huit heures à agoniser, les tripes au jour, comme un malheureux animal abandonné.
L'horreur que cette fin nous procure ne doit pas nous faire oublier d'y réfléchir. Nous devons nous rappeler deux choses dont j'ai déjà parlé : cette lettre de Brossolette à de Gaulle, dans laquelle le journaliste socialiste élevait des critiques, fort pertinentes, certes, et d'ailleurs fort respectueuses, mais qui n'en avaient pas moins du piquer au vif le fou d'orgueil à qui elles étaient adressées; - et, d'autre part, lorsque Brossolette partit pour sa dernière mission, cette prédiction quasi amusée que lui fit de Gaulle, et selon laquelle il n'en reviendrait pas.
Ainsi, Brossolette avait commis le crime de lèse-majesté (et souvenons-nous que Bastien-Thiry fut fusillé pour une histoire de bretelles). D'autre part, esprit libre et tempérament fort, il était loin d'être exclu qu'il pût devenir, dès la libération acquise, un opposant dangereux.
Pareillement deux fois coupable, moi je ne serais pas étonné, en effet, qu'il ait été condamné à mort.
Surtout si l'on se souvient du peu de prix - que mille exemples attestent -, du peu de prix que de Gaulle attachait à la vie des autres. Spécialement quand ces autres le gênaient en quoi que ce soit.
Un autre exemple de refus, dont fut cette fois victime un de mes correspondants qui habite dans les Alpes. Il est vrai que cet ancien combattant était affecté d'un vice rhédibitoire, ayant été le témoin direct, comme il me l'écrit, de certain événement:
« Je fus, le 2 août 1916, le témoin, étant du même secteur, de la désertion de de Gaulle qui, un torchon au bout d'une baïonnette, se rendit seul à un officier bavarois qui, d'ailleurs, le relata récemment. Il est à noter que ce 2 août où il était arrivé sur les pentes de Douaimont à 5 heures du matin, il se rendit à midi, sans que l'on ait connu ce jour-là une sérieuse offensive allemande, dont tout l'effort s'était porté sur la rive gauche, au bois de Malancourt. »
Au moment de remettre ce livre à l'imprimeur, un haut magistrat, qui fut l'ami du général Frère, me fait parvenir ce souvenir, qui mérite assurément de figurer dans notre florilège :
« Le général Frère m'a dit que M. de Gaulle ayant publié son ouvrage « Vers l'armée de métier », qui reproduisait l'enseignement de l'Ecole des chars de Versailles, quand lui, le général Frère, la commandait - a, avant la guerre, fait traduire son ouvrage en allemand, et vendre en Allemagne par une maison d'édition allemande.
Et j'entends encore les paroles du général Frère, que j'ai gardées intactes dans ma mémoire : Que penser d'un officier français qui fait traduire en allemand, et publier en Allemagne, un ouvrage révélant l'enseignement d'une école militaire française ?
Le général Frère est mort, le général Duffieux, ancien directeur de l'Infanterie, est mort, mais ma mémoire est fidèle... »
André Figueras FAUX RÉSISTANTS ET VRAIS COQUINS 1974
En fait, de Gaulle, en 1942, ne détenait que l'ombre d'un éventuel futur pouvoir, et il le savait fort bien. Au moment de l'invasion de la zone sud, sa terreur fut que Pétain écoutât l'amiral Auphan, et gagnat l'Afrique du Nord. (Du reste, de Gaulle ne devait jamais pardonner à Auphan d'avoir donné ce conseil...) Il est inutile, en effet, de s'attarder sur le fait que Pétain, auréolé alors des prestiges d'une évidente résistance, aurait rassemblé plus que jamais la France derrière lui, aurait renoué les meilleurs contacts avec les Alliés, en particulier les Etats-Unis, et que de Gaulle aurait tout bonnement disparu dans une trappe.
Ce qui n'était certainement pas le destin auquel il rêvait. Ce n'était pas pour cela que, depuis deux ans et demi, il s'échinait derrière un micro.
Il connut bientôt un immense soulagement : Pétain, pour le malheur général, refusa de partir.
Cependant, il restait une épine sérieuse en la personne de l'amiral Darlan, qui avait pris les choses en mains à Alger, et avec qui, déjà, les anglo-saxons traitaient.
Darlan était un danger moindre que Pétain sans doute, mais c'était tout de même un grand danger. Suffisant pour rendre précaire l'avenir, au moins politique, du général de Gaulle.
Dans ces conditions, l'adage romain saute aux lèvres: Is fecit cui prodest. A qui profitait, et à qui seulement, la mort de Darlan ? Vous m'avez compris.
Je ne dis pas qu'un ordre exprès fut donné par le chef de la France Libre. De Gaulle avait certainement lu Shakespeare. Il connaissait la réplique fameuse: « De ma part, c'eût été vilenie, de la tienne, loyal service. »
En pareil cas, il suffit, à bon escient, et devant qui il faut, de laisser tomber négligemment quelques mots équivoques, et dont on puisse au besoin révoquer, sinon la paternité, du moins la signification. Les bons serviteurs font le reste.
*
Après cela - on rencontre le surprenant attentat contre le général Giraud. Œuvre, fut-il dit, d'une sentinelle sénégalaise devenue folle, et que l'on se hâta de fusiller. Exactement comme on l'avait fait pour Bonnier de la Chapelle lorsqu'il eut abattu Darlan. Lorsqu'on se met aveuglément au service d'hommes des ténèbres, il faut s'attendre à sombrer bientôt dans la nuit.
Certes, Giraud, au moment où se produisit cet attentat à demi raté, avait d'ores et déjà été écarté du pouvoir par de Gaulle. Cependant, la situation était encore réversible, ou du moins, pouvait être considérée comme telle par un certain nombre de gens, des militaires en particulier. La haute silhouette de Giraud continuait donc, plus ou moins, à jeter de l'ombre à la haute silhouette de de Gaulle. Lequel était trop ombrageux pour aimer être ombragé.
Assurément, en cette affaire, les preuves certaines manquent, je crois, absolument. Cependant existe-t-il à la fois des présomptions. et des convictions. Giraud, pour sa part, ne sembla jamais douter que la main du Sénégalais eut été, lointainement et secrètement, armée par de Gaulle.
Il avait sans doute raison. Seulement, les chefs de maffia, les «parrains» ne se laissent jamais prendre la main dans le sac.
*
Nous n'en avons cependant pas fini avec les morts bizarres, avec les morts troublantes. J'ai dit déjà, à propos de Pierre Brossolette, que la Gestapo ne s'empara pas de lui par pur hasard.
Je l'ai dit, d'abord, parce que je le sais, parce que je sais qui, de Londres, s'arrangea pour que les Alemands aient leur proie. Je sais aussi que l'abominable délateur était agité par une jalousie et une rancune personnelles. Mais je suis amené aujourd'hui à penser qu'il ne fût, grâce à sa haine, qu'un instrument pour autrui.
Nous allons y revenir, mais examinons d'abord les autres éléments que nous pouvons posséder sur ce sujet.
Il y a d'abord, depuis peu, le livre de souvenirs que le général Jouhaud a publié, sous le titre: «La vie est un combat.» Nous y apprenons que Jouhaud se trouvait avec Brossolette (et quelques autres), lorsque l'un et l'autre essayèrent de gagner (ou de regagner) l'Angleterre, sur un rafiot invraisemblable. Jouhaud s'étonna sur-le-champ, s'étonne encore aujourd'hui d'anomalies manifestes dans cette opération. Il ne pouvait pas savoir, mais il faut qu'il sache, que quelque chose était, par trahison, truqué, afin qu'il y eût échec, et que Brossolette fut pris.
Voici à présent ce que m'écrit d'lrlande un correspondant qui est certainement placé pour ne pas parler au hasard :
Brossolette a été donné par Londres. Moulin a été trahi par un gaulliste, Hardy. Il n'y a aucun doute. C'est pourquoi on ne fera pas venir en France le chef de la Gestapo de Lyon. Il aurait trop de choses à dire. Et s'il était extradé, on s'arrangerait pour le faire mourir en prison avant qu'il parle.
J'ai laissé, pour ne pas hacher la citation, l'amalgame Brossolette-Moulin_ C'est d'ailleurs, on va le voir, un amalgame auquel je crois - mais nous y reviendrons tout à l'heure. Pour l'instant, restons-en à Brossolette.
Car ne s'exprimait pas sans doute non plus à tort et à travers, ce conseiller municipal de Paris, qui était à Londres pendant la guerre, et qui, entre quatre-z-yeux, affirmait littéralement ceci: « Brossolette, Yeo Thomas, Jean Moulin, ont été donnés de Londres en même temps.»
En tout cas, pour ce qui concerne Pierre Brossolette, le donneur peut être content. Puisqu'il vit toujours, je lui apprendrai ce détail, qu'il ne connaît sans doute pas, et qui ne pourra que lui prouver la parfaite réussite de son œuvre : lorsque Brossolette, détenu dans les locaux de la Gestapo, eut réussi, profitant d'une inadvertance de ses gardiens, à se précipiter par la fenêtre du cinquième étage, il ne mourut pas en s'écrasant au sol. On ramassa son corps brisé, et on le transporta à l'hôpital Lariboisière, où il fut simplement mis à part, et laissé à son sort, les Allemands ayant compris que, dans l'état où il était, ils ne pourraient plus rien tirer de lui.
Cependant, dans sa chute, le ventre de Brossolette avait éclaté comme une grenade trop mûre, et il mit quarante-huit heures à agoniser, les tripes au jour, comme un malheureux animal abandonné.
L'horreur que cette fin nous procure ne doit pas nous faire oublier d'y réfléchir. Nous devons nous rappeler deux choses dont j'ai déjà parlé : cette lettre de Brossolette à de Gaulle, dans laquelle le journaliste socialiste élevait des critiques, fort pertinentes, certes, et d'ailleurs fort respectueuses, mais qui n'en avaient pas moins du piquer au vif le fou d'orgueil à qui elles étaient adressées; - et, d'autre part, lorsque Brossolette partit pour sa dernière mission, cette prédiction quasi amusée que lui fit de Gaulle, et selon laquelle il n'en reviendrait pas.
Ainsi, Brossolette avait commis le crime de lèse-majesté (et souvenons-nous que Bastien-Thiry fut fusillé pour une histoire de bretelles). D'autre part, esprit libre et tempérament fort, il était loin d'être exclu qu'il pût devenir, dès la libération acquise, un opposant dangereux.
Pareillement deux fois coupable, moi je ne serais pas étonné, en effet, qu'il ait été condamné à mort.
Surtout si l'on se souvient du peu de prix - que mille exemples attestent -, du peu de prix que de Gaulle attachait à la vie des autres. Spécialement quand ces autres le gênaient en quoi que ce soit.
Un autre exemple de refus, dont fut cette fois victime un de mes correspondants qui habite dans les Alpes. Il est vrai que cet ancien combattant était affecté d'un vice rhédibitoire, ayant été le témoin direct, comme il me l'écrit, de certain événement:
« Je fus, le 2 août 1916, le témoin, étant du même secteur, de la désertion de de Gaulle qui, un torchon au bout d'une baïonnette, se rendit seul à un officier bavarois qui, d'ailleurs, le relata récemment. Il est à noter que ce 2 août où il était arrivé sur les pentes de Douaimont à 5 heures du matin, il se rendit à midi, sans que l'on ait connu ce jour-là une sérieuse offensive allemande, dont tout l'effort s'était porté sur la rive gauche, au bois de Malancourt. »
Au moment de remettre ce livre à l'imprimeur, un haut magistrat, qui fut l'ami du général Frère, me fait parvenir ce souvenir, qui mérite assurément de figurer dans notre florilège :
« Le général Frère m'a dit que M. de Gaulle ayant publié son ouvrage « Vers l'armée de métier », qui reproduisait l'enseignement de l'Ecole des chars de Versailles, quand lui, le général Frère, la commandait - a, avant la guerre, fait traduire son ouvrage en allemand, et vendre en Allemagne par une maison d'édition allemande.
Et j'entends encore les paroles du général Frère, que j'ai gardées intactes dans ma mémoire : Que penser d'un officier français qui fait traduire en allemand, et publier en Allemagne, un ouvrage révélant l'enseignement d'une école militaire française ?
Le général Frère est mort, le général Duffieux, ancien directeur de l'Infanterie, est mort, mais ma mémoire est fidèle... »
André Figueras FAUX RÉSISTANTS ET VRAIS COQUINS 1974
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire