dimanche 9 décembre 2007

L'Histoire vraie du Maréchal Pétain

Le Maréchal
  • en 1916, a gagné la bataille de Verdun,
  • en 1917, a empéché la décomposition de l'Armée,
  • en 1918, a conduit l'Armée française à la victoire.
Le Maréchal
entre les deux guerres, a été l'homme auquel la République a eu recours pour des missions difficiles :
  • Maroc : 1924 - 1925
  • Ambassade extraordinaire aux Etats-Unis : 1931
  • Ministre de la Guerre (Cabinet d'Union du président Doumergue formé après les incidents de février 1934)
  • Ambassade d'Espagne : 1939.
Le Maréchal
en décembre 1931, a appelé l'attention du gouvernement sur la "flagrante infériorité de la flotte aérienne française" et demandé de "constituer d'urgence une aviation de défense et d'attaque puissante" (article paru dans la "Revue des Deux-Mondes").
Le Maréchal
en décembre 1934, a dénoncé publiquement le péril hitlérien et la faiblesse de l'armée française ( article paru dans la "Revue des Deux-Mondes").
Le Maréchal
en juin 1940 n'a pas réclamé le pouvoir.
Il a accepté dans une conjoncture désespérée, à la demande du président de la République, Albert Lebrun, sur la proposition du président du Conseil, Paul Reynaud, avec l'appui total des présidents des deux Chambres, Edouard Herriot et Jules Jeanneney.
Le 10 juillet 1940, l'accession du Maréchal à la fonction de Chef de l'Etat s'est faite de manière légitime par un vote du Congrès (539 voix pour, 80 voix contre et 17 abstentions).
Le Maréchal, conformément à la mission que lui a donnée le Parlement en 1940, a préparé une nouvelle Constitution.
Celle-ci était prête dès la fin de 1943.
Le Maréchal a refusé de la rendre publique tant que le sol national serait occupé et que l'ennemi retiendrait des prisonniers.
Cette Constitution :
  • confirmait le régime républicain de la France,
  • prévoyait l'extension du suffrage universel aux femme et d'adoption d'un système pluraliste pour l'élection des membres d'un Parlement bicamériste,
  • aménageait des modalités constitutionnelles assurant, dans le même temps, à l'Exécutif les conditions nécessaires à son action au Parlement son droit de contrôle,
  • institutait enfin une décentralisation aministrative par la création de Provinces dotées d'Assemblées délibératives et d'exécutifs.
Le Maréchal s'est attaché, malgré la pression de plus en plus forte d'un ennemi impitoyable - dirimante après l'occupation totale de la France - à préserver notre partimoine en sauvegardant notre appareil économique et en faisant preuve notamment de rigueur financière constante : l'encaisse-or est restée intangible.
Un grand nombre des mesures prises par l'Etat Français a été reconduite par le gouvernement issu de la Libération.
Le Maréchal a défendu l'Empire contre les convoitises allemandes, les coups de force de l'Angleterre, l'impérialisme japonais.
Le Maréchal, par son action, a :
  • obtenu, en 1940, le rapatriement en zone libre du corps d'armée réfugié en Suisse,
  • adouci le sort des prisonniers,
  • permis le retour entre juillet 1940 et mars 1942 de près d'un million d'entre eux,
  • atténué l'ampleur des déportations juives
ainsi que l'ont établi plusieurs ouvrages historiques récents en produisant pour l'Europe tout entière, les statistiques comparatives du nombre de déportés juifs non revenus des camps de la mort, qui démontrent que la présence d'un gouvernement en France, né de l'armistice et non d'une capitulation, a permis d'éviter le pire, en tout cas d'en sauver un plus grand nombre.
Le Maréchal, derrière une phraséologie de circonstances et à travers les difficultés de toutes sortes a été l'adversaire le plus résolu de l'Occupant.
Les clauses de l'Armistice et la politique suivie par le Maréchal ont permis :
  • la conservation et la préparation du tremplin que les Alliés ont pu utiliser lorsqu'ils en devinrent capables, pour la reconquête de l'Europe.
  • la reconstitution en Afrique du Nord, de l'Armée française sous les ordres successifs du général Weygand et du futur maréchal Juin,
  • la participation de cette Armée rénovée, le moment venu, à la libération du territoire et à la Victoire.
    La liberté d'action du Maréchal n'as cessé, au cours des années de s'ameunuiser.
    Le 17 novembre 1942, il a renoncé à l'exercice du Gouvernement.
    Le Maréchal a été empêché par les autorités occupantes de diffuser par les ondes son message à la Nation, l'avisant de sa perte de liberté et l'impossibilité dans laquelle il se trouvait dès lors d'assumer toutes les reponsabilités retenues, l'Afrique du Nord, le Maréchal préfera rester sur place pour éviter une "plonisation" de la France.
    L'attitude de sacrifice du Maréchal consistant, comme il s'y était engagé, à demeurer parmi les Français a évité l'installaion d'un gouvernement nommé par l'ennemi, a favorisé, avec son accord intime, un travail concret de résistance à celui-ci.
    Le Maréchal, emmené de force en captivité le 20 août 1944, fut interné au château de Sigmaringen.
    Lorsqu'il apprit que le Gouvernement provisoire engageait à son encontre un procès par contumace, il demanda au gouvernement du Reich de le laisser rejoindre la France pour défendre son honneur. Dans la confusion entrainée par la débâcle allemande, cédant aux demandes instantes du maréchal Pétain, les autorités allemandes chargées de sa surveillance, le conduisirent en Suisse le 24 avril 1945.
    En dépit des fortes pressions exercées et sur lui-même et sur le gouvernement suisse par le gouvernement français, le Maréchal se présentat volontairement devant la justice de son pays.
Le Maréchal a été condamné à la peine de mort le 15 août 1945, par un tribunal dont la composition ne représentait pas le peuple français dans sa diversité.
La peine ayant été commuée en emprisonnement à vie, le Maréchal a été incarcéré au fort militaire de l'Ile d'Yeu dans des conditions honteuses.
Le Maréchal est mort en captivité, à 95 ans, le 23 juillet 1951.
Son corps est toujours l'objet d'une mesure de rétention à l'ile d'Yeu, malgré la demande en 1966, de 800 000 anciens combattants de la guerre 14-18 qui avaient réclamé qu'en exécution de ses dernières volontés, la dépouille du Maréchal soit transférée à Douaumont aux côtés des soldats qu'il a commandés jusqu'à la victoire.
http://www.admp.org/association.htm

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