Lu dans la revue de l’Action Familiale et Scolaire :
On fait savoir à tous les travailleurs qui voudront s’engager pour travailler au Canal de communication des mers, qui se construit en Languedoc, qu’il sera donné à chacun dix livres par mois, sans leur déduire les jours de fêtes et dimanches, et jours où il pleuvra, qu’ils auront pour se reposer ; et que de plus, il leur sera fourni un logement moyennant deux deniers chaque jour, suivant l’Ordonnance de Mgr de Besons, Intendant de la justice, police et finance en Languedoc ; même ceux qui tomberont malades seront payés pendant le temps de leur maladie, comme s’ils travaillaient. Et pour faciliter ledit travail, il leur sera soumis les instruments nécessaires une seule fois, lorsqu’ils s’enrôleront, qu’ils seront obligés de conserver et de tenir en bon état. Ceux qui voudront s’enrôler s’adresseront aux Contrôleurs généraux desdits travaux qui sont sur les lieux, depuis Toulouse jusqu’à Castelnaudary ; lesquels les enrôleront par leur nom et surnom, leur âge et lieu de leur demeure ; pourvu que ceux qui se présenteront soient propres pour le travail, qu’ils n’aient aucune incommodité qui les rende inutiles, et qu’ils aient au moins vingt ans et au plus cinquante. Fait à Toulouse, le 8 décembre 1669. Signé RIQUET, chargé par le roi de la construction dudit canal.
https://www.lesalonbeige.fr/securite-sociale-sous-la-monarchie/
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