Manuel Gomez Riposte laïque cliquez là
J’accuse de Gaulle de complicité dans les enlèvements et les assassinats qui se sont produits à Oran, le 5 juillet 1962, en ordonnant à l’armée française de rester l’arme au pied, permettant ainsi au FLN et à l’ALN de massacrer, en toute impunité, 3000 Français innocents, y compris enfants et femmes.
Le colonel Fourcade a témoigné sous la foi du serment, déclarant avoir assisté en début de matinée, ce 5 juillet, à l’entretien téléphonique entre le général Katz, qui informait le chef de l’Etat que dans toute la ville se perpétrait un massacre au « faciès blanc » et de Gaulle lui a donné l’ordre criminel le plus formel : « Surtout ne bougez pas ! »
Le général Katz a décidé dans la matinée de survoler la ville en hélicoptère. Voici le témoignage du pilote : « Nous survolons la ville, partout des gens qui fuyaient et des cortèges de bras en l’air, escortés par des ATO (auxiliaires de l’Armée Nationale populaire) ou des civils en armes. Nous avons survolé le Petit Lac, là aussi une foule compacte bras en l’air, des gens qu’on faisait entrer dans l’eau et qu’on abattait froidement. J’ai hurlé : Mon général on abat des gens, je vois l’eau qui devient rouge de sang ».
Le général m’a répondu : « Retour à la base ».
Les Européens étaient escortés jusqu’au commissariat central, où ils étaient torturés et tués mais également vers le Petit Lac et la ville nouvelle. Ce massacre s’est poursuivi jusque vers 17 heures.
3.000 Européens massacrés sous les yeux du général Katz et sur ordre du chef de l’état français de l’époque De Gaulle.
Ce chiffre de plus de 3.000 morts et disparus a été enregistré par Mme Sallaberry, militaire de carrière en poste au bureau des exactions.
Lors d’un entretien dans le magazine « Le Point » en février 2002, Jean-Pierre Chevènement affirme : « A l’époque sous-lieutenant en Algérie, j’ai vécu un drame affreux en mars 1962. Plusieurs de mes moghaznis (supplétifs musulmans) ainsi que le chef du village de Saint-Denis-du-Sig, ont été tués dans des conditions atroces par un commando du FLN. J’ai retrouvé Miloud, mon aide de camp, égorgé.
J’ai appris que près de 20.000 personnes ont été torturées et égorgées dans le village Nègre (Quartier d’Otan).
Par la suite il rectifiera à environ 3.000 morts et 800 disparus.
Sous-lieutenant, Chevènement avait des soldats sous ses ordres, est-il intervenu ?
Ces morts, en France, on s’en est totalement moqué et les Français ne les ont guère pleurés.
Le général Katz, le bourreau d’Oran, publiera ses mémoires sous le titre “ Unedestinée unique ”. Unique il est vrai mais parce qu’elle s’est terminée dans le déshonneur et l’abject.
Ses « restes » contaminent la terre d’Espagne, à Rosas où ils ont été déposés.
J’accuse les officiers de l’armée française de complicité dans le massacre de 3.000 Français, le 5 juillet 1962 à Oran, pour avoir obéi à leur chef, le général Katz, et avoir ordonné aux soldats de ne pas intervenir, laissant ainsi toute liberté d’assassiner au FLN et à l’ALN.
Ce 5 juillet, un jeune appelé qui montait la garde, dans une guérite d’une caserne oranaise, vit venir à lui un groupe de Français affolés, hommes, femmes et enfants, tous terrorisés, qui le suppliaient d’ouvrir les grilles fermées. Il n’avait pas les clés. Il a appelé, supplié qu’on ouvre les grilles d’urgence… Mais déjà les tueurs avaient rejoint le groupe. Ces gens, hommes, femmes, enfants, ont été égorgés sous ses yeux, alors qu’ils s’agrippaient aux grilles fermées à double tour. Il n’a pas pu utiliser son fusil non chargé pour leur porter secours. Cet homme a témoigné et fait ce récit horrible en pleurant… « Depuis je ne peux plus passer une nuit sans me réveiller en tremblant, avec les cris et les râles de ces pauvres gens dans les oreilles ».
Celui qui sera surnommé “ le boucher d’Oran ”, le général Katz, perdait ainsi le peu d’honneur qui pouvait lui rester. N’aurait-il pas mérité que soit engagé contre lui un procès pour “ crime contre l’humanité ” pour sa complicité dans ce crime d’Etat ? Et pour justifier son ignominieuse conduite, il déclara haut et fort que le nombre des disparus était exagéré et que l’OAS avait provoqué les incidents en tirant sur les Arabes… Or à ce moment-là l’OAS avait cessé d’exister. Les derniers partisans avaient quitté Oran avant fin juin pour se diriger vers Alicante, en Espagne.
On peut affirmer haut et fort que l’armée française s’est totalement déshonorée au cours de ces quelques jours. Son effectif s’élevait, pour la seule ville d’Oran, à 18.000 hommes qui demeurèrent l’arme au pied face à ce massacre.
Les centaines d’officiers présents obtempérèrent sans état d’âme aux ordres indignes de leur hiérarchie.
Malgré les appels au secours, les gendarmes mobiles refusèrent de se diriger vers les quartiers arabes où ils auraient pu libérer sans difficulté des centaines d’innocents retenus captifs.
Le nouveau préfet d’Oran lui-même, M. Saouiah, un membre influent du FLN, déclarait cependant : « Nous ne pouvons tolérer de pareils actes criminels à un moment où il est demandé une mobilisation générale de toutes les énergies saines ».
Il donna l’ordre de désarmement aux éléments incontrôlés, annonçant des mesures très sévères à cet effet.
Donc le préfet en personne, un chef de la rébellion, confirmait devant la presse internationale que les responsabilités se dirigeaient vers des « éléments incontrôlés » de la rébellion algérienne et non pas le fait d’irréductibles de l’OAS comme on tentait de le faire croire dans la version officielle émanant de l’armée française.
On ne connaîtra jamais le nombre exact des morts, des blessés et des disparus. La France ne le dira probablement pas… en admettant qu’elle le connaisse jamais.
Quant à l’Algérie nous pouvons attendre encore longtemps sa repentance !
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