Ce sont les États-Unis qui ont accordé le plus grand soutien à Kiev depuis le début de l’invasion russe, avec un total de 84,7 milliards d’euros d’aides, principalement militaire. L’Union européenne a accordé quant à elle 43,8 milliards d’euros (auxquelles la France contribue à hauteur de 20 % au budget de l’UE). Puis les 27 s’étaient accordés sur un programme de soutien de 50 milliards d’euros supplémentaires, inclus dans une rallonge du budget de l’UE jusqu’en 2027.
Déjà le 26 février 2023 on découvrait qu’en un an, la France avait donné à Zelensky 7,66 milliards d’euros, pris sur les impôts des Français sans leur accord, auxquels se sont ajoutés entre le 24 février 2022 et le 1er mai 2024, 3 milliards d’euros d’équipements militaires sans oublier 2,1 milliards d’euros versés à la Facilité européenne pour la paix (FEP). Tout confondu la France a offert 39,4 milliards de subventions à l’Ukraine répartis sur plusieurs lignes budgétaires pour que cela reste invisible. Avec de surcroît la formation de près de 10.000 soldats ukrainiens et d’une brigade « Anne de Kiev » d’environ 2500 hommes au camp de Mourmelon. Un secret tellement bien gardé qu’il ne nous a fallu que quelques heures pour l’éventer. Sans oublier les « cadeaux » en nature qui les accompagnaient, à savoir : 128 véhicules de l’avant blindé, 18 canons Caesar, 18 blindés de reconnaissance AMX10RC, 20 postes Milan, 10 TRM et quelques dizaines voire centaines – si l’on en croit nos sources – de missiles Scalp. Et tout ça pour quoi ?
Ne nous leurrons pas, toute cette aide factice est loin d’être gratuite, et le génocide ukrainien masque de multiples raisons toutes aussi inavouables les unes que les autres mais qui se recoupent sur un seul sujet… l’argent ! Car une guerre cela rapporte. Cela rapporte gros et même très gros pour certains. La preuve les USA, à travers les propos de Donald Trump, réclament aujourd’hui quelques 15.000 milliards de dollars en terres rares à l’Ukraine. Des gisements de lithium, nickel, titane, graphite, tantale, niobium et autres, qui pourraient être utiles à la production de puces et de véhicules électriques, car le contrôle du lithium, c’est le contrôle de l’économie future… L’Amérique a besoin des ressources de l’Ukraine et pas seulement… elle veut aussi s’emparer du contrôle total sur toutes les ressources des gisements du territoire russe et c’est pourquoi il faut mettre la Russie à genoux pour mieux la dépecer.
Mais ce n’est pas tout…
L’Ukraine c’est aussi « le grenier à blé » de l’Europe de l’Est. Avec 33 millions d’hectares de terres arables, ce pays possède les terres agricoles parmi les plus fertiles du monde. Des privatisations à outrance depuis 1990 et une gouvernance corrompue, la création d’un marché foncier, mis en place en 2020 – selon la volonté de Zelensky – ont permis que trois millions d’hectares, sur les 4,3 millions d’agriculture industrielle soient aux mains d’une douzaine de grandes entreprises agroalimentaires. Sans compter cinq millions d’hectares appartenant à des intérêts privés. Ce sont donc plus de neuf millions d’hectares, soit près de 30 % des terres arables qui sont contrôlées principalement par des d’intérêts étrangers européens et nord-américains – dont un fonds d’investissement privé basé aux États-Unis et le fonds souverain d’Arabie saoudite – parmi lesquels citons : Vanguard, Kopernic Global Investors, BNP Asset Management Holding, NN Investment Partners Holdings, et Norges Bank Investment Management. Sans compter les sociétés enregistrées principalement dans des paradis fiscaux tels que Chypre ou le Luxembourg. Voilà qui explique pourquoi les pays occidentaux et leurs institutions ont fourni une assistance militaire et économique massive à l’Ukraine. Le véritable but : dépecer ce pays de ses ressources tant minières qu’agricoles.
Dans le même temps ce que le 24 février 2022, les médias aux ordres ont qualifié « d’invasion de l’Ukraine » par la Russie a tout changé pour l’industrie de la Défense tant américaine qu’européenne, et la France n’est pas en reste. Et même si Vladimir Poutine s’est fait désirer durant quelques années, sa décision de mettre – enfin – en place le SVO fut réellement pour l’Occident, disons-le, une aubaine !
Oubliés les 14.000 morts du Donbass depuis le l’Euromaïdan du 21 novembre 2013 soutenu par les États-Unis et initié par la CIA avec la complicité de la diaspora de Kiev, et putative des snipers du Mossad qui ont créé les conditions idéales de cette révolution de couleur. Oubliés les accords de Minsk signés en 2014 (Minsk I) et 2015 (Minsk II), pour mettre fin au conflit dans le Donbass qui a éclaté à la suite de l’Euromaïdan. Des accords dont la France et l’Allemagne étaient les garants mais qui n’avaient en réalité pour but que de permettre à l’Ukraine de renforcer ses capacités militaires et d’obtenir le soutien de l’Occident pour préparer une guerre contre la Russie. Là encore, vendue aux USA, la France comme l’Allemagne ont renié leur parole et se sont déshonorées.
Que reste-t-il de tout ça aujourd’hui ?
Des complexes militaro-industriels qui se frottent les mains et qui engrangent des bénéfices par milliards.
Depuis 2022, plus les risques géopolitiques augmentent, plus l’industrie de la défense devient un fabuleux investissement pour les milliardaires du monde entier. Mais pas que…
Depuis le début de l’opération spéciale menée par la Russie, les actions des entreprises de défense américaines, mais aussi anglaises, allemandes, italiennes et françaises se sont envolées et ont vu leurs cours crever tous les plafonds.
L’Allemagne, la Pologne, la France et le Japon font partie des pays, outre les États-Unis, qui augmentent leurs dépenses de défense. Le conflit ukrainien n’étant pas près de s’achever et les tensions s’intensifiant dans d’autres régions du monde, il est certain que le secteur de la défense se révélera très actif au cours des prochaines années. C’est sans conteste une opportunité non négligeable à saisir, tout au moins pour ceux que l’idée de s’asseoir sur des milliers de cadavres pour s’en mettre plein les poches ne dérange pas.
À titre d’exemples… Le lancement officiel, le 19 novembre dernier, des travaux d’extension qui vont durer six ans dans le seul établissement français de MBDA dédié à l’assemblage final des missiles Scalp utilisés aussi bien par l’armée française que par ses alliés. Vous savez ces mêmes missiles qui, entre les mains ukrainiennes, tuent sans vergogne des civils ! Des missiles qui offrent une portée de plus de 250 km et permettent des frappes dans la profondeur du pays dans des zones contrôlées par les forces russes. Les livraisons ont déjà commencé et le nombre total de missiles livrés s’il n’a pas été dévoilé – bien que des sources militaires parlent de 500 exemplaires et à coup sûr à terme de plusieurs centaines.
En 2017 – prévoyance ou informations de première main puisqu’il est désormais officiel que les accords de Minsk n’étaient faits que pour armer l’Ukraine – le missilier européen avait déjà investi 15 millions d’euros pour rationaliser la production de ses Scalp et Exocet. Un investissement rentable puisque voici quelques semaines il recevait de la part de la Belgique, de Chypre, de l’Estonie, de la Hongrie et de la France une commande géante de 1000 missiles Mistral. Commande qui faisait suite à celles du mois de mars, avec quelques 22,3 milliards d’euros à venir.
Grâce à la guerre en Ukraine – merci les USA – MBDA annonce un chiffre d’affaires à 4,2 milliards d’euros pour 2024, sachant que l’année en cours va s’avérer encore plus lucrative. D’ailleurs Stéphane Reb, directeur général, ne s’en cache pas lorsqu’il déclare « ce vaste projet d’agrandissement du site permet une augmentation des cadences de production notamment pour faire face aux besoins ukrainiens. Le chantier d’extension permettra un développement de notre outil industriel indispensable pour la livraison de notre carnet de commandes et être le missilier de référence en France, en Europe et dans le monde », « Ce projet est une marque de confiance dans l’avenir de l’entreprise et dans la pérennité de l’activité sur ce site », expliquait Jérôme Somaini, directeur du site d’intégration solognot du missilier.
Traduction : plus la guerre en Ukraine perdurera, plus MBDA et ses actionnaires vont devenir riches !
Il faut dire que grâce au conflit ukrainien – qui n’a tué, ne l’oublions pas, encore qu’environ 600.000 hommes et laissé près d’un million de blessés et d’estropiés – tous les indicateurs de la société d’armement sont au vert. « Notre carnet de commandes atteint des niveaux records avec 17 milliards d’euros » (dixit MBDA) et le missilier a un programme d’investissement de 1,3 milliard d’euros d’ici 2028.
Mais MBDA n’est pas un cas unique, ainsi…
🇺🇸 Northrop Grumman Corporation (NOC) s’attend désormais à ce que son bénéfice ajusté par action se situe entre 25,65 et 26,05 dollars, contre une prévision précédente de 24,90 à 25,30 dollars par action. L’entreprise a maintenu ses prévisions de ventes annuelles inchangées, prévoyant qu’elles atteindraient jusqu’à 41,4 milliards de dollars. La société a enregistré un bénéfice par action de 7 dollars pour le troisième trimestre clos le 30 septembre, contre 6,18 dollars par action un an plus tôt. Le chiffre d’affaires a augmenté de 2 % pour atteindre environ 10 milliards de dollars.
Pour 2025, la société a déclaré qu’elle s’attendait à ce que les marges augmentent plus rapidement que les ventes.
🇺🇸 General Dynamics (GD), qui fabrique des sous-marins et des véhicules de combat, a un chiffre d’affaires 2023 de 42.27 Mrd (USD), en augmentation de +7.27%. En octobre 2024 General Dynamics a annoncé une hausse de plus de 10 % de son chiffre d’affaires au troisième trimestre, grâce à la vigueur de ses unités de défense dans un contexte de demande soutenue de munitions et de véhicules militaires. Soit un revenu trimestriel de près de 11,67 milliards de dollars, contre 10,57 milliards de dollars il y a un an.
🇺🇸 Lockheed Martin (LMT) spécialisée dans les avions de chasse F-35 ainsi que les hélicoptères Sikorsky et Black Hawk a dégagé un chiffre d’affaires net de 17,1 milliards de dollars au troisième trimestre 2024, contre – seulement – 16,9 milliards de dollars au troisième trimestre 2023. Pour l’année 2024, l’entreprise américaine de défense et de sécurité prévoit désormais un chiffre d’affaires annuel de 71,25 milliards de dollars.
Elle anticipe aussi un bénéfice par action de près de 26,65 dollars en 2024, c’est au-dessus de ses prévisions antérieures : entre 26,10 et 26,60 dollars.
🇺🇸 Raytheon (RTX), diversifiée dans la défense RTX (ex-Raytheon), maison mère de Pratt & Whitney, s’est imposée comme un acteur incontournable dans le contexte actuel pour soutenir l’effort de guerre en Ukraine avec ses missiles anti-aériens Stinger tirés à l’épaule, résultat + 4,6 %, en hausse de 5,7 milliards. L’entreprise a dégagé au quatrième trimestre des résultats en hausse avec un chiffre d’affaires qui a grimpé de 9% à 21,6 milliards de dollars (19,5 milliards de francs suisses), et meilleurs qu’attendu par le consensus d’analystes interrogés par FactSet qui tablaient sur 20,5 milliards, avec un carnet de commandes en 2025 très étoffé de 218 milliards de dollars et une demande sans précédent. D’où un bénéfice net de 1,48 milliard de dollars, en progression de 4%, dépassant là encore les attentes des analystes. Lors des trois derniers mois de 2024, la filiale Collins Aerospace, en pointe dans le domaine de la transmission et du traitement des données dans l’aéronautique, a vu son chiffre d’affaires augmenter de 6%, à plus de 7,5 milliards de dollars avec un accroissement de ses activités dans la défense et les pièces détachées.
🇺🇸 AeroVironment est peut-être l’action de défense la plus corrélée au conflit actuel en Ukraine du fait qu’elle fabrique le système avancé de missiles à tir direct Switchblade qui sert en fait de drone suicide. L’entreprise avait généré en 2022 au moins 50 millions de dollars de revenus supplémentaires avec les ventes à l’Ukraine. AeroVironment a vu son chiffre d’affaires augmenter au cours de chacun des 5 derniers exercices financiers de 367,3 millions en 2020 à 716,7 millions en 2024. L’entreprise a continué de gagner du terrain dans d’autres domaines également, comme un contrat avec les Marines pour ses drones de champ de bataille Puma 3.
🇺🇸 BWX Technologies Inc. (BWXT) est impliquée dans les combustibles nucléaires, la propulsion nucléaire, les systèmes d’alimentation en radio-isotopes et la médecine nucléaire. Le maximum en termes de chiffre d’affaires pour BWX Technologies sur les 5 dernières années a été atteint en septembre 2024 à 2681 milliards et une prévision pour 2026 à 3 141 milliards.
🇬🇧 BAE Systems (BAESY) figure parmi les leaders mondiaux de la conception, de la production et de la commercialisation de systèmes et d’équipements de défense et de l’aérospatiale : véhicules de combat, chars, lanceurs de missiles, systèmes d’artillerie, munitions, etc. ; systèmes électroniques de communication, de navigation et de simulation. En outre, le groupe propose des services de réparation des navires ; – équipements aéronautiques et marins : avions, bateaux, sous-marins, etc. Le chiffre d’affaires 2023 de la société BAE Systems était de 23.08 Mrd (GBX), en augmentation de 8.56%, et de 26 586 107 milliards pour 2024.
🇮🇹 Leonardo (FINMY) géant italien de l’aéronautique et de la défense, a dépassé ses objectifs avec 17,9 milliards d’euros de commandes en 2023. Le portefeuille des commandes a atteint 39,5 milliards d’euros, en hausse de 5,4%, garantissant à Leonardo l’équivalent de plus de deux ans et demi de production. Les commandes de l’industrie de l’armement se sont multipliées en raison de la hausse des budgets de défense en Europe, dans la foulée de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
🇫🇷 Thales en France, a un chiffre d’affaires sur les neuf premiers mois de l’année 2024 qui s’établit à 14 069 M€, contre 12 854 M€ sur la même période de l’année 2023, soit une hausse de +6,2 %.
🇩🇪 Rheinmetall en Allemagne offre toute une gamme de chars, de systèmes d’artillerie, de systèmes de défense aérienne, de camions militaires et de munitions. L’entreprise a fait état d’une augmentation significative de son chiffre d’affaires au premier semestre 2024, soit une augmentation de 33 % pour un CA total dépassant les 10 milliards avec une perspective de 40 milliards à terme pour 2030. Outre la croissance du chiffre d’affaires, Rheinmetall note une augmentation significative des commandes entrantes et des contrats-cadres nouvellement signés, qui ont plus que doublé pour atteindre 15,4 milliards d’euros rien que sur le premier semestre 2024. La raison : Rheinmetall joue un rôle important dans l’approvisionnement et la modernisation des forces de l’OTAN et est devenu l’un des principaux fournisseurs d’équipements militaires de l’Ukraine. Disons-le… encore un faiseur de veuves.
🇩🇪 CAE Inc. (CAE) conçoit, fabrique et distribue du matériel de simulation et des solutions de formation principalement pour l’industrie aéronautique. La demande devrait augmenter dans le secteur de l’aviation, car les armées forment davantage de pilotes et de membres d’équipage pour être mieux préparées dans ce nouvel environnement géopolitique militaire, où CAE remporte déjà de nouveaux contrats. L’entreprise déclare 1 094,5 millions $ pour le troisième trimestre de l’exercice 2024, comparativement à 969,9 millions $ pour le troisième trimestre de l’exercice précédent et un total de 4283 milliards de CA pour 2024. Un CA qui a augmenté de 18,20 % entre 2020 et 2024. Désormais, CAE se négocie à 28 fois les bénéfices futurs et devrait connaître une solide croissance à mesure que la demande militaire et commerciale s’améliore et que par voie de conséquence, de hommes meurent en masse. Mais ça, pour CAE comme pour les précédentes c’est un détail sans importance.
Et la liste est loin d’être exhaustive…
Les dépenses de défense des USA sont passées à 916 milliards de dollars en 2024 pour dépasser sans doute le billion de dollars d’ici à fin 2025. Si les Américains qui crèvent de faim dans la rue se demandent où passe l’argent des aides d’État, la réponse est là. Et quoi qu’on en dise et que l’on puisse penser de l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, ses décisions tiendront compte également du développement de l’outil militaro-industrialo-financier de l’Amérique, parce que « l’Amérique d’abord ». Et tant que l’industrie lourde de l’Amérique fonctionne c’est du travail en perspective pour les Américains et tant pis pour les dégâts colatéraux.
Ne soyons pas dupes… la guerre est une manne. Un tonneau des danaïdes qui se remplit chaque jour d’argent, sans jamais être repu. Une fortune que les entreprises d’armement veulent sans fin et pour laquelle elles sont prêtes à faire exterminer toute vie humaine sur la planète sans aucun scrupule ni remords.
Les seuls qui se préoccupent vraiment des soldats ukrainiens, si étonnant que cela puisse paraître, ce sont les Russes qui ont mis en place une hotline avec l’indicatif Volga pour aider les conscrits ukrainiens à se rendre en masse afin de leur éviter de se faire tuer.
De nombreux actionnaires dans les pays co-belligérants bénéficient financièrement des actions de défense grâce à la guerre et à l’extermination des peuples. Le lobbying que réalisent les entreprises dites de « défense » et que l’on pourrait traduire par « d’armement », pousse les « élites » et « décideurs » du monde otanien à poursuivre la guerre jusqu’au dernier Ukrainien – et même si possible bientôt jusqu’au dernier européen si l’on n’y prend pas garde – sans autre souci que ceux de leurs bénéfices, car le marché boursier n’est que le reflet des événements géopolitiques. Les plus visionnaires en exploitent sans vergogne le potentiel en « achetant de la rumeur et en vendant de la mort ».
Beaucoup ont espéré qu’avec l’arrivée de Donald Trump la guerre en Ukraine allait prendre fin. C’est une lourde erreur et c’est sans compter sur la rapacité de l’occident et la rentabilité indéniable de la guerre pour les oligarques mondiaux. Si « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent », seuls les sots s’y laissent prendre. A travers l’Europe, les USA ont décidé d’avoir un contrôle mondial à la fois sur les ressources mais également sur les économies de la planète. Et si pour ce faire il faut détruire 80 % de l’humanité peu importe, puisque ce sont toujours les mêmes qui meurent pour rien !
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