Des universitaires, des chercheurs, et des climatologues de terrain commencent à se rebiffer contre la doxa qui les oblige à nier depuis vingt ans, qu’après une stase au début du millénaire, le léger réchauffement climatique, lié à l’évolution des taches solaires, s’est inversé.
Prudents (les hérétiques se font virer et interdire de publications) ils annoncent avoir observé une baisse des température sans précédent dans l’océan Atlantique équatorial. Mais ils disent ne pas comprendre ce phénomène surprenant (sic). Les explications doivent rester entre initiés, sinon ce serait la fin du Gang International des Escrolos Climatiques.
C’est la faute à la ZIC
Le point de départ est la ZIC. Rien à voir avec le zouk. C’est la zone intertropicale de convergence connue des marins depuis Christophe Colomb sous le nom de « pot au noir ». Et non poteau noir, comme l’écrivent en toute innocence de jeunes licenciés es sciences.
Il s’agit d’une ceinture de quelques centaines de kilomètres de large au nord et au sud de l’équateur, variable avec des extensions, formée par la convergence des masses d’air chaudes et humides anticycloniques provenant des tropiques portées par les alizés. Elle donne lieu à des mouvements convectifs des cellules de Hadley (déséquilibres thermiques dus à la sphéricité de la terre et à la force de Coriolis).
Cela se traduit par des grains brutaux et inattendus, ainsi que par des formations intenses de cumulonimbus générant de violents orages en série. Mais cela influence aussi le cours des moussons, et peut être le point de départ de dépressions susceptibles d’évoluer en cyclones, en remontant généralement vers le Nord. Les tempêtes et les inondations qui ont récemment frappé la France en sont une conséquence indirecte, par ricochet pourrait-on dire.
Manque de bol pour les réchauffards, le poteau noir n’a pas lu les inepties qu’ils ont publiées, et n’en fait qu’à sa guise. Et depuis quelques mois accélère le refroidissement que les observateurs indépendants, ni influencés par la doxa, ni obnubilés par les merdias, observent.
Pour atténuer les observations faites sur l’Atlantique, les imposteurs du GIEC ont essayé de noyer le poisson avec la température de surface de la Méditerranée qui a atteint 28°C le 15 août. Rien de nouveau sous le soleil depuis les Grecs et les Romains, et d’autres avant eux. Cette mer fermée a des phénomènes qui lui sont propres.
El Niño, sale gosse mal élevé, et la Niña gamine capricieuse et facétieuse, sont les deux faces d’un phénomène alternatif
Ensemble, ils sont regroupés sous l’acronyme ENSO El Niño-Southern Oscillation. Quand ça chauffe, c’est la faute au garçon. Quand ça rafraîchit, c’est à cause de la fille.
Les conquistadors avaient surnommé « la Niña » les variations des courants océaniques du Pacifique, associés à des phénomènes atmosphériques pouvant devenir extrêmes. Connus et redoutés des Incas et des autres peuples côtiers qui les avaient précédés.
Pendant El Niño, les vents de surface à travers tout le Pacifique tropical sont plus faibles que d’habitude. Les températures océaniques dans l’océan Pacifique tropical central et oriental sont plus chaudes que la moyenne, et les précipitations sont inférieures à la moyenne à l’Ouest de la zone et supérieures sur le Pacifique central ou oriental. Avec une conjonction évaporation basses pressions pouvant évoluer en cyclones.
Durant La Niña, c’est le contraire. Les vents de surface à travers tout le Pacifique tropical sont plus forts et la majeure partie du Pacifique tropical est plus frais. Les précipitations augmentent à l’Ouest et diminuent sur le Pacifique tropical central.
Un fait notable est le rapprochement des cycles de ces phénomènes. Grosso modo passés de tous les sept-huit à tous les trois-quatre ans à notre époque. Quand, dans le passé, il n’y en avait que deux ou trois par siècle. Thor Heyerdahl avait étudié les pyramides en adobe (briques d’argile mélangée à de la paille, cuites au soleil) de Tucume au Pérou, œuvres de la civilisation pré-incaïque Lambayeque.
Vu le type de construction, celles-ci s’érodent de façon notable lorsqu’il y a de fortes pluies dans une région habituellement sèche. C’est l’étude moléculaire des matériaux arrachés et remis en place qui a permis de constater qu’avant l’an 1500, les pyramides subissaient des Niña beaucoup plus espacées.
De l’autre côté, une Niña Atlantique précède de peu la Niña plus fraîche de l’océan Pacifique, prenant le continent sud américain en sandwich. Leurs corrélations devaient avoir des répercussions sur les conditions climatiques d’abord dans les zones tropicales, puis par extension dans le monde entier, car les courants froids remontent et se diffusent dans toutes les directions.
« Nous commençons à constater que les températures moyennes de l’océan mondial (Atlantique + Pacifique + Indien) diminuent régulièrement » expliquent des chercheurs des universités du Colorado et du Texas, associés à la NASA. « Les scientifiques ont dépensé une grande partie de leur énergie à essayer de démontrer que les activités humaines influençaient le climat mondial. Mais ceux qui s’en tenaient aux observations ont dû constater que ce n’était pas le cas. »
Dans l’océan Atlantique équatorial, l’alternance entre les « Niños » et les «Niñas» est souvent corrélée à la force des alizés. Mais les lois du climat décrétées par le GIEC ne sont pas toujours suivies par la Nature. Ainsi alors que les alizés n’étaient pas encore levés cette année, l’Atlantique se refroidit depuis trois mois avec une rapidité jamais mesurée depuis le début des relevés en 1982.
Un petit nombre de climatologues courageux osent enfin prononcer les mots interdits !
Si les températures restent inférieures de 0,5 °C à la moyenne jusqu’à la mi-novembre, on intégrera officiellement la « Niña atlantique» dans la mesure du refroidissement global.
Ce nouveau cycle, s’il se maintient, augure une hausse des précipitations dans le Sahel en Afrique, avec de nouvelles averses de neige dans le Sahara et dans les déserts d’Arabie. Tandis que la « Niña Pacifique » continuant à faire remonter de l’eau glacée du pôle Sud, contribuera à refroidir davantage l’océan. Et à faire voyager les otaries jusqu’en Polynésie.
Remise en question des méthodes de travail des réchauffards
Ces « anomalies » laissent sans voix les réchauffards. De leur propre aveu, après avoir passé en revue la liste de tous les mécanismes possibles, rien ne correspond à ce qu’ils cherchaient. Et pour cause ! Puisque ces prétendus « savants du climat » ont une démarche totalement opposée à une approche scientifique.
Ils ont renoncé à la pratique consistant à observer et répertorier des faits, puis à chercher des corrélations entre eux, suggérant des tendances permettant d’en tirer une loi. Avant d’en vérifier les tenants et aboutissants lors d’expérimentations renouvelables, en soumettant leur méthodologie à l’œil critique de leur pairs. Méthode scientifique classique, hors physique quantique…
Les gens du GIEC assènent des axiomes se renforçant les uns les autres, ne retenant que les données confortant leurs certitudes. Et écartant, modifiant ou marginalisant celles incompatibles avec leurs conclusions prédéterminées ! Tout ceci aboutit à un paradigme présenté comme irréfragable. D’autant plus sclérosé que le GIEC est devenu un club privé où l’on se coopte entre réchauffistes subventionnés.
Ces imposteurs qui se prétendent omniscients et soucieux du bien futur de l’humanité sélectionnent les données qui leur conviennent, exagèrent ou occultent des phénomènes naturels selon qu’ils vont ou pas dans leur « bon sens », et paradent dans les médias en adoptant dans leurs discours la componction archiépiscopale des télé-évangélistes.
Ils agissent comme des inquisiteurs du Moyen Âge, reprennent, admonestent et excommunient les hérétiques. Ils monopolisent le débat comme des trotskistes qui ont pris le contrôle d’un amphi, et verrouillent la discussion par la censure des blasphémateurs, la révocation des dissidents, et maintenant en France les font condamner par l’ARCOM, dans un seul brut : terroriser les gens crédules, dont la culture historique et le bagage scientifique sont trop succincts pour remettre en cause la doxa.
Christian Navis
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