jeudi 23 octobre 2025

6 février 1934 : tout savoir sur le colonel de La Roque…

 


« Notre idéal de liberté et de défense de la civilisation chrétienne repousse également le joug hitlérien et la tyrannie moscovite » (Colonel François de La Roque, dans un discours de 1937)
Pour la droite nationaliste, le 6 février est une date anniversaire : celle d’une belle occasion manquée, le 6 février 1934. Cette énorme manifestation, dans son organisation et dans son échec, fut l’œuvre des « Croix de feu » du colonel de La Roque.
François de La Roque, un brave dans tous les sens du terme: il sert sous Lyautey au Maroc, s’illustre au feu pendant la Grande Guerre puis prend la tête de l’association des « Croix de feu » qui regroupe les seuls anciens combattants décorés au combat.
C’était le temps des ligues d’extrême-droite. Certaines regardaient d’un bon œil le fascisme italien. Mais La Roque ne saurait être fasciste puisqu’il était catholique convaincu.
L’antisémitisme ne le gênait pas mais il n’était en rien virulent sur le sujet.
Il était, en revanche, totalement antiparlementaire et anticommuniste.
La crise économique de 1929, puis les scandales financiers du début des années 30, gonflent les effectifs des « Croix de feu », qui s’adjoignent les « Fils de Croix de feu », puis les « Volontaires Nationaux », trop jeunes pour avoir combattu (et dont le plus célèbre sera l’aviateur Jean Mermoz).
Le 6 février 1934, dans l’émeute provoquée par le pseudo-suicide de l’escroc Stavisky, les colonnes du colonel de La Roque, disciplinées, prennent à revers la chambre des députés que la grosse masse des manifestants attaque par la Concorde. Elles bousculent les barrages et ont le palais Bourbon à portée de la main quand un ordre de La Roque, en personne, les détourne et les envoie déambuler, inoffensives, du côté des Invalides tandis que les salves des gardes mobiles continuent de coucher sur le pavé parisien des centaines de manifestants.
Le colonel de La Roque pensait, et il avait raison, que la prise d’un édifice public ne signifiait pas la prise du pouvoir. Mais il réussit, ce jour-là, à s’attirer la haine de l’extrême-droite, pour n’en avoir pas fait assez, ainsi que celle de l’extrême-gauche pour cette tentative avortée de coup d’État.
Cette conjonction apaisante, qui plaît tant aux partisans de l’ordre, lui vaut 10 000 adhésions par jour. Les « Croix de feu » dissoutes, il crée aussitôt le « Parti Social Français » et adopte une devise qui fera son chemin: « Travail, Famille, Patrie » appuyée sur un programme un peu simpliste et quelques formules qui font mouche: « Ni blanc, ni rouge mais bleu-blanc-rouge. ».
Le mouvement a un épouvantail : le Bolchevique, le « Moscoutaire », le Rouge.
Le brave colonel est à son affaire dans les grands rassemblements : défilés martiaux, grands meetings, immenses « grand messes » ; il faut, avant tout, intimider les Rouges.
Le chef-d’œuvre de ce Kriegspiel eut lieu au printemps 1935 : les adhérents, convoqués aux portes de Paris, y trouvent des centaines de cars et de voitures dont chaque conducteur ouvre au dernier moment une enveloppe contenant des instructions précises et un itinéraire. « Par des chemins différents, sans embouteillage, guidées par des agents de liaison aux carrefours, les colonnes s’égrènent vers l’ouest. Peu avant la nuit apparaît la flèche de Chartres. C’est presque la route de Peguy … » dira un témoin. Belle démonstration de force, totalement inutile !
Il n’empêche que 25 000 hommes ont été transportés sans heurt à 100 kilomètres de Paris.
Le colonel va les haranguer, dans une prairie, perché sur une charrette. Une fois de plus, ses militants les plus virulents se retireront avec le sentiment d’avoir été menés au bord du Rubicon pour… y pêcher à la ligne. C’est l’époque où un chansonnier ironisait en disant: « l’immobilisme est en marche et, désormais, rien ne l’arrêtera ». La droite nationale, qui n’a pas oublié le demi-tour gauche des « Croix de feu » le 6 février, ne les appellent plus que les « froides queues ». Dans la presse d’Action Française, le colonel de La Roque devient « Ronronnel de La Coque ».
La Roque était en fait un Boulanger mâtiné de Pierre Poujade : il drainait les déçus, les râleurs et les mécontents. Il ne savait pas ce qu’il voulait mais il l’a dit avec sonorité.
Il n’est pas sans rappeler certains généraux actuels qui prétendent fédérer les patriotes et défendre la civilisation française tout en restant… apolitiques : comme si une telle équation était possible !
Pourtant, dans ce pays avachi qui réécrit régulièrement « les heures les plus sombres de son histoire », qui se souvient encore que le colonel François de La Roque fut aussi un authentique résistant et qu’il est mort des suites de sa longue captivité ?
Dès le 16 juin 1940, donc avant le discours du maréchal Pétain du 17 juin, La Roque signait un éditorial intitulé « Résistance », dans le quotidien du « Parti Social Français » :
« Après avoir adressé aux Parisiens nos exhortations de courage et de fermeté, nous voulons maintenant crier à tous les Français le mot d’ordre de résistance. Le gouvernement au pouvoir a été désigné, soutenu à cause de son programme essentiel : tenir, ne jamais faiblir. Ce gouvernement ne saurait capituler sans se renier lui-même. Il ne saurait mettre bas les armes par une simple décision. Sa décision ne saurait sortir de la ligne choisie, convenue, adoptée, sans que le pays soit d’abord, consulté, prévenu. Ou bien ce serait une escroquerie morale dont aucun Français n’a le droit d’accuser un autre Français, ce dernier fût-il son pire adversaire politique. Tous les citoyens doivent donc être prêts à la résistance totale, et jusqu’au bout. La famille PSF au seul service de la nation entière doit donner l’exemple… Une seule consigne, quoi qu’il arrive : résistance ! »
Le colonel de La Roque est arrêté par Hugo Geissler, chef de la Gestapo de l’Auvergne, le 9 mars 1943, ainsi que 152 dirigeants du PSF. Il est interné successivement, durant les six premiers mois, dans les cellules de la prison de Moulins, de Fresnes puis du Cherche-Midi.
Il est transféré le 31 août 1943 et déporté en Tchécoslovaquie au camp de concentration de Flossenbürg ; puis en Autriche au château d’Itter, où il a la surprise de retrouver Édouard Daladier, Paul Reynaud, Jean Borotra, Léon Jouhaux.
« La Roque est en piètre état. La détention fut pour lui particulièrement rude d’autant qu’il souffrait des suites d’une blessure reçue lors de la Grande Guerre. C’est dans un état de cachexie, avec un œdème des deux jambes, qu’il arrive le 10 janvier 1944 à Itter, où il est examiné et soigné par un médecin de Dachau ». Après une opération chirurgicale, La Roque entre en contact avec des parachutistes américains. C’est la 103e Division américaine qui le libère, ainsi que les personnalités détenues à Itter, le 7 mai 1945.
La Roque revient en France le 9 mai 1945 et se voit immédiatement placé… en internement administratif jusqu’au 31 décembre 1945 afin de l’éloigner des affaires politiques, notamment des négociations du Conseil National de la Résistance.
La commission de vérification des internements administratifs réclame sa libération, mais le gouvernement ne tient pas compte de cet avis. À sa sortie d’internement, il est assigné à résidence et décède quelques mois plus tard, le 28 avril 1946, des suites de ses mois de détention.
Le colonel François de La Roque, héros de la Grande Guerre, du Rif et de la Résistance, sera décoré à titre posthume, en… 1961, de la « Médaille de la Déportation et de l’Internement pour faits de Résistance » et se voit attribuer la carte de déporté-résistant, qui lui avait été refusée de son vivant. Et de Gaulle rend enfin hommage, en tant que chef de l’État, « à la mémoire du colonel de La Roque, à qui l’ennemi fit subir une cruelle déportation pour faits de Résistance et dont, je le sais, les épreuves et le sacrifice furent offerts au service de la France. » Puis le gouvernement de Michel Debré présenta « les excuses du gouvernement pour une injustice dont il mesure la profondeur.»
Pourquoi l’histoire officielle ne raconte-t-elle jamais ces choses-là ?
Le 6 février, ayons une pensée, mieux une prière, pour le colonel François de La Roque.
Éric de Verdelhan

https://ripostelaique.com/6-fevrier-1934-tout-savoir-sur-le-colonel-de-la-roque.html

lundi 20 octobre 2025

« Q », la plus grande opération de réinformation de l’Histoire – Paul Furber & Stanislas Berton

 

   Une enquête palpitante  avec une préface de l’éditeur et une postface de Stanislas Berton, sur la plus grande opération de réinformation de l’Histoire qui remet les pendules à l’heure et qui se lit comme un véritable thriller.

« Peu de phénomènes politiques et sociaux récents ont suscité autant de commentaires et de controverses que l’opération Q faussement baptisée « Quanon » par les media de masse. Pour ces derniers elle ne serait qu’une dangereuse théorie du complot portée par la frange la plus radicale de l’électorat trumpiste. Pour une minorité d’ »éveillés », elle serait à l’inverse un nouvel évangile annonçant un monde meilleur enfin débarrassé du joug du totalitarisme mondialiste. Enfin pour les sceptiques, elle ne serait qu’une opération psychologique particulièrement habile, conçue pour endormir les patriotes américains en les convaincants de l’existence d’une résistance intérieure chargée de combattre l’Etat profond en coulisses.

Or ces différentes approches ont souvent pour point commun une tragique méconnaissance des faits. Parmi les contempteurs et parfois même les adeptes de « Quanon », combien de personnes connaissent la véritable histoire de l’opération « Q », son contexte, sa chronologie et ses principaux acteurs ? Parmi tous ceux qui critiquent ou louent l’opération Q, combien ont lu ses messages, les fameux « Q drops » dans le texte, voir dans leur intégralité ? Enfin parmi les commentateurs, de bonne comme de mauvaise foi, combien se sont forgés une opinion sur ce phénomène politique et social majeur à partir de commentaires ou d’analyses de seconde main sans avoir pris la peine de remonter eux-mêmes à la source ?

« L’Occident fu fondé sur le christianisme, les nations européennes et la tradition gréco-romaine. Il valorise la justice, l’ordre social, l’héroïsme,  la chevalerie et l’empirisme. Ainsi , afin de détruire l’Occident, tous ces éléments furent presque entièrement subvertis au cours du siècle dernier par des ennemis intérieurs. »  Affaire à suivre…

Ce livre se propose d’examiner un événement historique unique : une guerre secrète à grande échelle entre le bien et le mal au plus haut niveau de la géopolitique qui se déroula en grande partie sous nos yeux. D’un côté le président Trump, des personnes clé de son administration et des patriotes loyaux au sein de larmée américaine. De l’autre : un petit groupe de personnes très puissantes qui étaient sur le point de faire aboutir un plan conçu sur des siècles et dont l’objectif était la conquête de l’Occident. Si certaines des escarmouches et des batailles de cette guerre ont été rendues visibles, beaucoup d’entre elles sont restées dans l’ombre.

Loin des clichés et des analyses de seconde-main, ce livre de Paul Furber, témoin direct des événements, nous livre un témoignage unique et remarquable sur l’Opération Q, ainsi que sur les coulisses de l’élection de Donald Trump en 2016, les dessous de la guerre de l’information et la résistance américaine au totalitarisme mondialiste. Paul Furber est un journaliste, auteur et ingénieur informatique sud-africain. Il a suivi la source Q dès ses premiers messages et fut le responsable du forum « Calm before the storm » sur 8chan. Il vit actuellement à Johannesburg.

Plus d’informations et commandes sur LIVRES EN FAMILLE

Q,  la plus grande opération de réinformation de l’Histoire, Paul Furber, 340 pages, Editions Le temps retrouvé, 25€

https://www.medias-presse.info/q-la-plus-grande-operation-de-reinformation-de-lhistoire-paul-furber-stanislas-berton/210755/

dimanche 19 octobre 2025

Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°69 - Jean Sévillia : Déjouer les mensonges sur l’Histoire !

 

Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°69 - Jean Sévillia : Déjouer les mensonges sur l’Histoire !

Il y a une trentaine d'année, un homme d’influence, riche et patriote (il y en avait encore...), alarmé par le déluge de falsifications de l'Histoire et la déliquescence de l’enseignement public, proposa à Jean Sévillia, qui était déjà l’une des plumes les plus en vue du Figaro, de lancer une revue trimestrielle de "ré-instruction publique", qu’il se proposerait de financer.


Jean Sévillia me parla de ce projet, auquel nous rêvâmes un temps, jusqu’à ce que le précieux financier disparaisse brutalement. Du moins découvris-je ainsi les merveilleuses qualités de cet homme d’une érudition prodigieuse, toujours affable, et toujours capable d’instiller une once de scepticisme dès qu’une simplification lui paraît discutable, même si elle se fait au service d’une bonne cause : sa seule cause est la vérité. Voici, en deux Conversations, le parcours de l’auteur à grand succès du Terrorisme Intellectuel, d’Historiquement Correct (sans cesse réédité en poche), de biographies qu’on ne peut citer toutes tant est foisonnante son œuvre, souvent traduite dans toute l’Europe. De l’histoire de l’Autriche, son pays de cœur, à celle de l’Algérie, en passant par la véritable histoire de la Loi de 1905, sans oublier (mais comment ne pas en oublier ?) son dernier livre "Les Habits Neufs du Terrorisme intellectuel", préfacé par Mathieu Bock-Côté - suivons cet homme qui semble infatigable quand il s’agit de détruire les mensonges les mieux installés du "politiquement correct". Il est rare que cet homme pudique et discret se livre autant qu’il le fait dans ces Conversations : de bout en bout un régal, que les fidèles de TVLibertés doivent tenir pour un privilège…

https://tvl.fr/les-conversations-de-paul-marie-couteaux-n069-jean-sevillia-dejouer-les-mensonges-sur-l-histoire

La monarchie et les prévaricateurs

 

Un douzième texte de notre rubrique « Souvenez-vous de nos doctrines » est à retrouver aujourd’hui, de Louis XIV dans ses Mémoires et instructions pour le Dauphin

Ce fut alors que je crus devoir mettre sérieusement la main au rétablissement des finances, et la première chose que je jugeai nécessaire, ce fut de déposer de leurs emplois les principaux officiers par qui le désordre avait été introduit ; car depuis le temps que je prenais soin de mes affaires, j’avais de jour en jour découvert de nouvelles marques de leurs dissipations et principalement du surintendant.

La vue des vastes établissements que cet homme avait projetés et les insolentes acquisitions qu’il avait faites ne pouvaient que convaincre mon esprit du dérèglement de son ambition ; et la calamité générale de tous mes peuples sollicitait sans cesse ma justice contre lui. Mais ce qui le rendait plus coupable envers moi était que, bien loin de profiter de la bonté que je lui avais témoignée en le retenant dans mes conseils, il en avait pris une nouvelle espérance de me tromper et, bien loin d’en devenir plus sage, tâchait seulement d’en être plus adroit.

Mais quelque artifice qu’il put pratiquer, je ne fus pas longtemps sans reconnaître sa mauvaise foi. Car il ne pouvait s’empêcher de continuer ses dépenses excessives, de fortifier des places, d’orner des palais, de former des cabales et de mettre sous le nom de ses amis des charges importantes qu’il leur achetait à mes dépens, dans l’espoir de se rendre bientôt l’arbitre souverain de l’État.

Quoique ce procédé fût assurément fort criminel, je ne m’étais d’abord proposé que de l’éloigner des affaires ; mais ayant depuis considéré que de l’humeur inquiète dont il était, il ne supporterait point ce changement de fortune sans tenter quelque chose de nouveau, je pensai qu’il était plus sûr de l’arrêter.

Je différai néanmoins l’exécution de ce dessein, et ce dessein me donna une peine incroyable ; car, non seulement, je voyais que pendant ce temps-là il pratiquait de nouvelles subtilités pour me voler, mais ce qui m’incommodait davantage était que, pour augmenter la réputation de son crédit, il affectait de me demander des audiences particulières ; et que pour ne lui pas donner de défiance, j’étais contraint de les lui accorder et de souffrir qu’il m’entretint de discours inutiles pendant que je connaissais à fond toute son infidélité.

Vous pouvez juger qu’à l’âge où j’étais, il fallait que ma raison fit beaucoup d’efforts sur mes ressentiments pour agir avec tant de retenue. Mais d’une part, je voyais que la déposition du surintendant avait une liaison nécessaire avec le changement des fermes et, d’autre côté, je savais que l’été où nous étions alors était celle des saisons de l’année où ces innovations se faisaient avec le plus de désavantage, outre que je voulais avant toute chose avoir un fond entre mes mains de quatre millions, pour les besoins qui pourront survenir. Ainsi, je me résolus d’attendre l’automne pour exécuter ce projet.

Mais étant allé vers la fin du mois d’août à Nantes, où les Etats de Bretagne étaient assemblés, et de là voyant de plus près qu’auparavant les ambitieux projets de ce ministre, je ne pus m’empêcher de le faire arrêter en ce lieu même, le 5 septembre.

Toute la France, persuadée aussi bien que moi de la mauvaise conduite du surintendant, applaudit à cette action.

https://www.actionfrancaise.net/2025/10/18/la-monarchie-et-les-prevaricateurs/

Les joueurs de pipeau du réchauffement climatique

 

« Vos enfants ne connaîtront pas la neige ». Ainsi parlait la science fiction climatique voici un quart de siècle. Une fraction de seconde à l’échelle cosmoplanétaire. Et puis, il y a une dizaine d’années, des vagues de froid sont arrivées si vite et si fortes, que les climatologues auto proclamés ont détourné le terme scientifique de « vortex polaire » pour expliquer qu’il faisait froid parce qu’il avait fait trop chaud.

Le vortex que les réchauffards découvrent, l’air ahuri, est un phénomène cyclique récurrent depuis des millions d’années. Les relevés isotopique des glaciers polaires en témoignent.

Au cours du XXe siècle, le vortex se tenait à l’écart des concentrations urbaines sur le Grand Nord Canadien et la Sibérie. Les zigotos du GIEC ont expliqué qu’en fondant la glace produit de l’évaporation modifiant les courants aériens, déplaçant le vortex polaire vers le Midwest. Comme ceux qui pourraient dénoncer leurs inepties sont interdits de médias, le bon peuple doit se contenter de ces explications foireuses.

Le « vortex » du XXI e siècle n’est pas un phénomène rare sinon unique, relevant d’un caprice de la nature. Il s’incruste et récidive. Installé sur la moitié Nord Est de l’Amérique, il a battu des records de froid un peu partout. Et en janvier-février 2025, il a fait tellement froid dans le New Hampshire que les températures rivalisaient avec le Pôle Nord.

Il a fait si froid à Détroit Michigan que sous l’effet des températures négatives, autour de – 20°C, les canalisations ont explosé et inondé les rues qui ont gelé et sont devenues des rivières de glace infranchissables. Dans plusieurs États du Nord, du Centre et de l’Est des États-Unis, une vague de froid inattendue a paralysé des quartiers entiers, la glace emprisonnant les voitures et recouvrant les rues et les maisons basses.

Les gens étaient coincés, les écoles et les usines fermées, les autoroutes bouchées. Même le télé travail fut impacté par des coupures d’électricité intempestives et le trafic aérien frappé par cet épisode de froid intense. Retards et annulations de vols ne se comptaient plus.

Cette baisse extrême des températures annoncée comme ne devant jamais arriver à notre époque, because réchauffement, ne s’est pas produite seulement en Amérique du Nord.

Le Royaume-Uni a connu ses plus fortes chutes de neige depuis un siècle. Il a fait aussi très froid en Inde, où quelque 70 personnes sont mortes dans le Penjab assez loin de l’Himalaya. Et le désert du Sahara, ainsi que celui du Rub al Khali en Arabie, les endroits les plus chauds de la planète, ont reçu une neige abondante plusieurs hivers consécutifs. Pour ne pas avoir l’air plus con que d’habitude, les experts du climat ont dit que c’était normal. À part qu’aucun récit des grands voyageurs depuis 2000 ans n’évoque un tel phénomène.

Pour la professeur Valentina Zharkova de l’Université de Northumbria dans le Nord du Royaune Uni, ces coups de froid à répétition, avec un déplacement répétitif des vortex polaires vers le Sud, sont des signes précurseurs d’une nouvelle ère glacière imminente. La mathématicienne et astrophysicienne a modélisé les champs magnétiques du Soleil indiquant une réduction énorme de l’activité de notre étoile pendant au moins trente-trois ans entre 2020 et 2053, provoquant une diminution radicale des températures mondiales.

Bien entendu ses calculs ne sauraient avoir valeur de prédiction, mais il est utile de signaler que, jusqu’à présent, les tendances qu’elle a indiquées depuis l’an 2000 sont tombées justes à 93%. Après, au delà de 2053, la terre pourrait connaître un nouvel âge glaciaire qui durerait 350 à 400 ans.

Les mammifères marins de l’Antarctique, otaries et léopard des mers observés dans les lagons de Polynésie depuis 2012, témoignent du refroidissement de l’hémisphère sud. De même que les couvertures polaires vendues dans les grandes surfaces de Tahiti depuis 2015.

Entre mensonges et erreurs, touchez pas au grisbi !

Pour masquer la réalité et ne pas reconnaître leurs erreurs, ceux qui vivent de la rente réchauffiste attribuent à la fonte des calottes glaciaires le refroidissement des villes côtières. Qui regèlent ensuite à cause du vortex. Al Gore, comme tous les politiciens entraînés à mentir, estime que le Cape Cod gelé prouve la réalité du réchauffement !

Gore cite Michael Mann et sa courbe en crosse de hockey lissée pour ignorer l’optimum médiéval, abandonnée après que le MIT l’ait qualifiée d’«artefact médiocre » et que son auteur ait été condamné pour fraude par la justice canadienne après avoir refusé de présenter les données prouvant le réchauffement anthropique. Mais pourquoi les révélerait-il alors que son but était d’effacer l’histoire récente du climat ? Pendant la récession de 2008, Mann a gagné un million de dollars rien qu’avec le plan de « relance verte » d’Obama.

Al Gore le magicien qui ose tout

Vice-président de Clinton, Al Gore est un bateleur de fête foraine qui n’a aucune formation scientifique. Il a embrassé la cause réchauffiste comme un poivrot enlace un réverbère. Parce que c’était tendance. Avec des discours lénifiants sur les télés où son look de VRP de choc plaisait aux ménagères de plus de 50 ans.

N’étant plus vice-président en 2001, Gore cofonde avec David Blood, directeur de la gestion opaque des actifs de Goldman Sachs « Generation Investment Management » que Gore dirige. Pour sauver la planète, sa boîte mène des recherches dans le domaines des éoliennes et des panneaux solaires, où il n’y a plus rien à trouver sinon des pigeons… Tout en investissant dans les nouvelles technologies et l’immobilier. Avec pour emblème la « citoyenneté éco-responsable ».

Cette boîte recueille 5 milliards de dollars de capitaux placés, en provenance du monde entier, et en particulier de fonds de pension américains. Dont certains seront en faillite en 2008. Tant pis pour les petits vieux et les petites vieilles qui se retrouvent à la rue à 80 ans… Pour renflouer Goldman Sachs promu « éco-citoyen exemplaire », Obama crée en 2009 un « fonds de sauvetage » permettant à ces philanthropes d’empocher 10 milliards de dollars sous formes de primes diverses, suscitant l’indignation des citoyens grugés.

La révolution néolithique, avec l’invention de l’agriculture, de l’élevage, de la métallurgie et la sédentarisation des Sapiens après 300.000 années d’errances, n’a été possible que grâce à un réchauffement climatique qui a remodelé la planète.

La majeure partie de l’histoire de la Terre a connu des phases inter-glaciaires chaotiques entre deux glaciations de longue durée. Notre période l’Holocène a environ 12.000 ans. Elle est tempérée avec des pics de chaleur comme l’optimum romain et l’optimum médiéval où il faisait en moyenne 3 à 4° C de plus qu’aujourd’hui. Bien qu’il n’y ait eu ni camions ni avions ni usines à neutrons, producteurs de CO2. Qui accuser alors ? Les réchauffards ont redécouvert l’impact des variations solaires dont ils niaient les effets auparavant.

Anticiper un réchauffement du climat mondial en raison d’une très légère augmentation du CO2 est une aberration. Le principal gaz à effet de serre est la vapeur d’eau qui représente 2% de l’atmosphère quand le CO2 égale 0,04%. Une valeur stable depuis 50 ans. Dans l’atmosphère le CO2 se mélange à H2O dont les bandes d’absorption recouvrent en intensité et fréquences celles du CO2 avec un ratio de 50 pour 1.

La vapeur d’eau absorbe par saturation 90% des infrarouges, le reste étant imputable à d’autres gaz comme l’ozone ou le méthane. Et le cycle de l’eau qui produit avec la chaleur l’épaississement des couches nuageuses, a pour effet d’accroître l’albédo de la terre et de renvoyer davantage de rayons solaires vers l’espace, diminuant l’effet de serre.

Mais une fausse science comparable au géocentrisme ou au lyssenkisme, a instauré comme une vérité irréfragable le réchauffement anthropique. Une nouvelle religion est née avec ses grands inquisiteurs qui attaquent tout scientifique qui minimise le réchauffement. Depuis, la science est figée. La caste dirigeante anone bêtement des slogans. Sous la pression des écolos gauchistes herbivores qui se sont donnés pour reine une simple d’esprit d’une ignorance crasse, promue génie universel.

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

https://ripostelaique.com/les-joueurs-de-pipeau-du-rechauffement-climatique.html

80 ans de la Sécurité sociale : quelle histoire !

 

Albert de Mun, père, avec René de la Tour du Pin, des catholiques sociaux, inspirateurs de la sécurité sociale. Par [Isidore Alphonse] Chalot, Paris — Cette image provient de la bibliothèque numérique de la New York Public Library, sous l’identifiant 1158451: digitalgallery.nypl.org → digitalcollections.nypl.org, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12740255
Albert de Mun, père, avec René de la Tour du Pin, des catholiques sociaux, inspirateurs de la sécurité sociale. Par [Isidore Alphonse] Chalot, Paris — Cette image provient de la bibliothèque numérique de la New York Public Library, sous l’identifiant 1158451: digitalgallery.nypl.org → digitalcollections.nypl.org, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12740255
Ce 4 octobre 2025, la France célèbre les 80 ans de la Sécurité sociale. Depuis 1945, elle demeure une institution essentielle qui répond aux besoins de santé et de protection des Français. Cependant, pour comprendre pourquoi et comment ce système a vu le jour à la Libération, il faut remonter plus loin encore, jusqu’aux sources morales de la pensée du catholicisme social au XIXe siècle, avant d’en venir au moment charnière de l’après-guerre, dans une France meurtrie mais rêvant d’un avenir meilleur.

Des fondations chrétiennes

Longtemps avant qu’on ne parle de « sécurité sociale », des chrétiens en Europe et en France réfléchissaient déjà aux conditions d’une société plus juste, fondée sur le partage, la dignité et la solidarité. Ce mouvement, qu’on appelle doctrine sociale de l’Église, puise alors ses racines dans l’Évangile mais prend forme au XIXe siècle, notamment avec l’encyclique Rerum novarum du pape Léon XIII, en 1891. Ce texte fondateur défend ainsi la dignité des travailleurs et appelle à un équilibre entre capital et travail et instaure des principes clés comme la dignité humaine, le bien commun et la solidarité.

En France, le catholicisme social s’incarne dans des figures comme Albert de Mun ou René de La Tour du Pin. De Mun, ancien officier devenu député, fonde ainsi en 1871 les Cercles catholiques d’ouvriers pour rapprocher l’Église des milieux prolétaires et y promouvoir les idées d’un changement de la société par la justice plutôt que par la révolution. Il propose également l’idée de caisses d’assurance, financées conjointement par patrons et ouvriers, afin de prévenir les catastrophes de la misère et de créer une société organisée autour du bien commun.

Ces idées dépassent alors vite les cercles catholiques et rejoignent celles de certains républicains ou socialistes. La doctrine sociale devient ainsi un argument moral dans les débats sur l’assistance et la prévoyance. Elle affirme que la solidarité n’est pas un simple geste philanthropique mais une exigence que chaque génération doit aux plus fragiles. Ce terreau intellectuel nourrira alors, au fil du XXe siècle, quelques actions mineures concernant certaines catégories socioprofessionnelles, jusqu’à l’après-guerre.

La France en 1945

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la France est ruinée et divisée. Le gouvernement provisoire de la République française, présidé par le général de Gaulle, doit alors reconstruire le pays et restaurer la République.

Le Conseil national de la Résistance avait, dès mars 1944, tracé une feuille de route ambitieuse pour l’après-guerre. Son programme prévoyait ainsi un « plan complet de sécurité sociale visant à assurer, à tous les citoyens, des moyens d’existence dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail ». Ce texte, rédigé par des sensibilités allant du PCF aux chrétiens socialistes, servira alors de guide moral et politique pour la Libération.

Dans ce contexte, les grandes forces politiques jouent un rôle décisif. Le PCF est alors à son apogée, la SFIO retrouve une place centrale, tandis que le Mouvement républicain populaire, héritier du catholicisme social, incarne une force démocrate-chrétienne. De Gaulle, attaché à préserver l’autorité de l’exécutif, accepte un compromis avec tous dans le cadre du gouvernement provisoire et ne s’oppose pas à leur projet. Ainsi, très vite, des réformes sont engagées pour redresser le pays et aider les Français : nationalisations, revalorisation des salaires, mais la mesure la plus emblématique reste les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945, qui créent le cadre légal de la Sécurité sociale. Elles établissent ainsi un régime unifié, obligatoire, financé par des cotisations, couvrant les maladies, la maternité, la vieillesse ou les accidents du travail. Ce qui est véritablement remarquable, dans cet événement, c’est l’affirmation d’un droit national qui concerne l’ensemble des Français sans distinction.

80 ans de défis

Au fil des décennies, la Sécurité sociale est ainsi devenue la pierre angulaire de l’État-providence français. L’assurance maladie résume ce legs par sa devise du 80e anniversaire : « Citoyenne et solidaire depuis 80 ans », soulignant qu’elle demeure un bien collectif qu’il faut préserver et transmettre. En effet, pour survivre, cette institution n’a cessé d’évoluer et de susciter des débats. Chaque génération a dû ainsi la défendre ou la réformer face aux défis du vieillissement, de la dépendance, des déficits et de l’innovation médicale.

Cependant, en 2025, le constat est préoccupant. Les dépenses de la Sécurité sociale atteignent plus de 666 milliards d’euros, toutes branches confondues, avec un déficit annoncé de 22,1 milliards - un taux jamais atteint, hors période de crise. Ce déséquilibre fragilise la pérennité du système, au point que l’on peut légitimement s’interroger sur sa capacité à traverser un nouveau siècle.

Ainsi, à l’heure de son 80e anniversaire, la Sécurité sociale incarne à la fois l’une des plus belles conquêtes sociales de la France mais aussi l’un des défis majeurs de la République : continuer à garantir la solidarité nationale sans que son modèle ne s’effondre sous son propre poids.

Eric de Mascureau

jeudi 16 octobre 2025

10 octobre 1789 : nationalisation des biens du clergé, l’État promet…

 

Le mauvais état est général. © Samuel Martin
Le mauvais état est général. © Samuel Martin
Les millions récoltés pour la sauvegarde de Notre-Dame de Paris n'ont pas ruisselé. L'État abandonne les édifices religieux français. On estime à 5.000 le nombre d'églises en ruine, aujourd'hui, dans la France, fille aînée de l'Église. Le désastre est si grand qu'une fondation pour « La Sauvegarde de l’art français » lance une collecte nationale. Objectif : réparer le petit patrimoine religieux. Pourtant, la France révolutionnaire avait promis d'entretenir les édifices religieux. C'était le 10 octobre 1789.

À l’automne 1789, alors que la France croule sous une dette publique évaluée à plus de quatre milliards de livres, l’Assemblée constituante voit apparaître une proposition qui va bouleverser en profondeur le paysage religieux et patrimonial de la France : la nationalisation des biens du clergé.  Cette mesure, avant tout motivée par la nécessité de renflouer les finances publiques, s’accompagne de promesses solennelles : les richesses confisquées serviront « aux frais du culte, à l'entretien de ses ministres et au soulagement des pauvres ».

La proposition de Talleyrand

Le 10 octobre 1789, le célèbre évêque d’Autun et député Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord présente à l’Assemblée constituante une motion audacieuse. Il y expose que les biens ecclésiastiques doivent être remis à la nation afin de répondre aux besoins urgents de l’État, alors en quasi-banqueroute. Talleyrand développe alors une justification à la fois philosophique et juridique : selon lui, le clergé n’est pas propriétaire au sens civil, car les biens qu’il détient lui ont été confiés pour le service religieux et non pour l’enrichissement particulier. Il affirme ainsi que « la nation, principalement dans une détresse générale, peut, sans injustice, disposer des biens des différentes communautés religieuses ». L’État, garant de l’intérêt général, peut donc réaffecter ces biens pour répondre aux besoins publics, tout en assurant reprendre les charges du clergé comme l’éducation et le service auprès des plus pauvres. Talleyrand, encore membre du clergé, cherche néanmoins à rassurer les siens en évoquant l’installation de compensations comme le versement, aux ministres du culte, de rentes convenables et en proposant d’assurer l’entretien des biens de l’Église à l’aide du revenu et des ventes de ses anciens domaines.

La proposition du « Diable boiteux » débouche sur l’adoption, le 2 novembre 1789, d’un décret par 568 voix contre 346. Celui-ci proclame « que tous les biens ecclésiastiques sont à la disposition de la nation, à la charge de pourvoir, d'une manière convenable, aux frais du culte, à l'entretien de ses ministres et au soulagement des pauvres ».

Ce texte fondateur précise aussi que chaque cure bénéficiera d’une dotation annuelle minimale de 1.200 livres, en plus du logement et du jardin attenant à la cure. Cependant, dans cette affaire, il n’y a qu’un seul vrai gagnant : la Révolution. Comme le dit l’historien François Furet, « les hommes de 1789 […] font d’une pierre deux coups : ils résolvent le problème de la dette publique en dépossédant un des ordres privilégiés de l’Ancien Régime ». Cette stratégie reste d’ailleurs, plus de deux siècles plus tard, une idée qui séduit encore l’extrême gauche, lorsqu’il s’agit de s’attaquer aux grandes fortunes pour résoudre le problème de la dette.

De la promesse à l’abandon

Pourtant, dès les premières années, les limites de la promesse de la Révolution apparaissent au grand jour. La situation économique, l’inflation galopante, les assignats, le coût des guerres révolutionnaires compromettent la capacité de l’État à honorer ses engagements. Le décret du 2 sans-cullotides de l’an II, soit le 18 septembre 1794, supprime le budget de l’Église constitutionnelle et rompt avec l’engagement initial de financement du culte. Il faudra attendre la signature du concordat en 1801 pour que, de nouveau, le clergé puisse percevoir une rente de la part de l'État.

En attendant, dans les campagnes, de nombreuses paroisses se retrouvent sans ressources suffisantes pour entretenir leurs bâtiments ou pour assurer le maintien du culte. Des milliers de biens sont vendus au plus offrant lors des ventes de biens nationaux. Beaucoup sont acquis par des particuliers qui, par intérêt spéculatif ou par indifférence, démolissent les églises pierre par pierre pour en revendre les matériaux ou les laissent se dégrader. Le phénomène est comparable à celui des biens des émigrés saisis auparavant : les logiques financières l’emportent très largement sur les considérations patrimoniales. Et sur le respect du patrimoine français.

Le parjure de l’État

Une seconde vague d’accaparement des biens du clergé intervient avec la loi de séparation des Églises et de l’État du 9 décembre 1905. Cette fois, il ne s’agit plus de nationaliser pour financer la dette mais, officiellement, de réorganiser juridiquement la possession et l’usage des édifices cultuels. Officieusement, la IIIe République souhaite achever des décennies de luttes anticléricales. Les bâtiments construits avant 1905 sont alors attribués en pleine propriété à l’État, l’usage étant garanti par des associations cultuelles.

En théorie, l’État conserve alors un rôle de garant du patrimoine cultuel. Mais en pratique, cette charge repose sur les collectivités locales. Communes, associations et fidèles assurent ainsi souvent l’essentiel des travaux d’entretien et de restauration, parfois au prix d’efforts budgétaires et de campagnes de dons considérables.

Aujourd’hui, des milliers d’églises témoignent de cette situation par leurs toitures effondrées, leurs vitraux endommagés, leurs clochers fissurés, leurs profanations, leurs vandalisations ou encore leurs fermetures et leurs démolitions par mesure de sécurité. Les subventions publiques, les campagnes de mécénat et les plans nationaux de sauvegarde ne couvrent ainsi qu’une fraction des besoins réels.

Ainsi, la France, qui s’était engagée en 1789 à assumer les frais du culte et de l’entretien des bâtiments et avait voulu se substituer à l’Église dans ses fonctions sociales tout en s’appropriant ses biens, commence à se parjurer, faute de disposer des moyens nécessaires pour assumer pleinement cette responsabilité